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 Sometimes my mind plays tricks on me (annley)

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Wesley Takagi
Wesley Takagi

Warnings :
Dépression, anxiété, crises d'angoisse, dépendance affective
Résumé :
Wesley est un garçon foncièrement gentil, drôle, bien que susceptible de commettre une maladresse à tout instant. Musicien et songwriter, il affectionne particulièrement le metal, et ce depuis qu’il est adolescent. Il sait toutefois quitter son univers lorsqu’il s’agit de sociabiliser, si bien qu’il est entouré d’amis de tous horizons. Une sévère dépression a cependant noirci le tableau de sa vie durant plusieurs années. Incapable d’écrire et de composer pendant de longs mois, il ne doit son salut qu’à la femme qu’il s’apprête aujourd’hui à épouser. Avec la sortie de son album solo et une tournée en perspective, des jours meilleurs semblent s’annoncer pour lui. Pourtant, son anxiété et un méchant complexe d’infériorité continuent à régulièrement lui jouer des tours.
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Mike Shinoda (cafetempsrpg)
Pseudo :
Ada
Age du perso :
42 ans (2024) / 37 ans (2019) / 32 ans (2014)
Messages :
219
Nationalité & origines :
Nationalité américaine, origines japonaises du côté de son père
Statut du personnage :
2014 → Célibataire, 2019 → Dans une relation qui ne fonctionne pas, 2024 → Fiancé
Jobs :
2014 → Bassiste dans un groupe de heavy metal, 2019 → Toujours bassiste pour le même groupe mais celui-ci est sur le déclin, 2024 → Sort un album solo auto-produit, est sur le point de partir en tournée, envisage de monter un groupe avec l'ex de sa fiancée (longue histoire)

communautés :
Back & White / Glitter Nb Gay Bar (2014, 2019, 2024), Astor House Building (2024), The Overkill (2019, 2024)
Quartier de résidence :
2014/2019 → Brooklyn, 2024 → East Village, Lower East Side
Warnings : Dépression, anxiété, crises d'angoisse, dépendance affective
Résumé : Wesley est un garçon foncièrement gentil, drôle, bien que susceptible de commettre une maladresse à tout instant. Musicien et songwriter, il affectionne particulièrement le metal, et ce depuis qu’il est adolescent. Il sait toutefois quitter son univers lorsqu’il s’agit de sociabiliser, si bien qu’il est entouré d’amis de tous horizons. Une sévère dépression a cependant noirci le tableau de sa vie durant plusieurs années. Incapable d’écrire et de composer pendant de longs mois, il ne doit son salut qu’à la femme qu’il s’apprête aujourd’hui à épouser. Avec la sortie de son album solo et une tournée en perspective, des jours meilleurs semblent s’annoncer pour lui. Pourtant, son anxiété et un méchant complexe d’infériorité continuent à régulièrement lui jouer des tours.
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Sujet: Sometimes my mind plays tricks on me (annley)Dim 25 Fév - 22:21

TW : crise d'angoisse

Ce soir n'avait rien d’ordinaire. Il s’agissait du premier concert de la tournée, mais aussi du premier concert depuis que Wesley avait vaincu la dépression. Un événement lourd de sens, donc. Une véritable étape de sa reconstruction, celle qui marquerait pour de bon la fin de cette mauvaise passe qu’il avait traversée ces dernières années. Plus que sa carrière, Wes jouait ce soir sa confiance en lui.

Pour l’heure, tout se déroulait bien. Presque un peu trop bien, ce qui donnait paradoxalement un terrain fertile aux angoisses du musicien. Depuis sa sortie, son album recevait un accueil plutôt élogieux. La tournée s'annonçait sous les meilleurs auspices. Les salles se remplissaient et sur les plateformes de streaming, les gens ne boudaient pas ses morceaux. Mais à chaque nouvelle victoire, Wes avait la sensation de se rapprocher du flop, la faute à son naturel pessimiste. Il sentait le poids des enjeux peser sur ses épaules depuis des semaines, un peu plus lourd chaque jour – jusqu'à présent, il avait réussi à faire avec. À ignorer son trac sans jamais le confronter, agissant comme s'il n’y avait pas d’échéance. Sauf qu’aujourd'hui, le jour J, à une heure de monter sur scène, il ne pouvait plus faire l’autruche et ne parvenait plus à maîtriser son anxiété.

Accroupi dans un coin des backstage, recroquevillé sur lui-même, le grand brun semblait vouloir fusionner avec le sol. Une vague de découragement s'était abattue sur lui comme un tsunami, balayant sur son passage toute sa détermination. Il regardait les techniciens passer près de lui sans les voir, tandis que le sentiment de vide grandissait en lui et que la réalité lui paraissait de plus en plus lointaine. Un peu comme si l'angoisse le happait, l’aspirait de l’intérieur, il ne parvenait plus à se raccrocher au positif. Tout son corps en souffrait, la nausée s'était emparée de lui, les larmes ruisselaient sur ses joues en torrent. Il tremblait, terrorisé comme un petit garçon.

Wes fixait obstinément ses baskets mais il entendit quand même Ann s’approcher. Il reconnut son pas dynamique et devina qu’elle le cherchait. Dans un premier temps, il refusa de la regarder. Il était partagé entre l’envie (ou plutôt le besoin) de se réfugier dans ses bras et la peur de se montrer à elle dans un état aussi pitoyable, alors que cette tournée était motivée à 50% par le désir de la rendre fière. La douleur dans sa poitrine s’était faite insupportable à l'idée de décevoir sa future femme. Car Wes ne pouvait pas monter sur scène. Il s’en était persuadé, son corps l’avait convaincu qu'il n’en était physiquement pas capable, qu’il ferait à coup sûr un malaise au bout du premier morceau. La preuve : rien qu’y penser lui donnait le vertige. Le grand brun finit par relever des yeux noyés de larmes vers sa petite amie, abandonnant définitivement toute fierté. Avec toute la détresse du monde dans la voix, il déclara : « I can’t do this, Ann. I can’t. » Il avait tellement honte de s’avouer vaincu, tellement peur qu'elle le prenne en pitié, alors qu’il se mettait une pression monstre pour être le fiancé idéal. Dans sa tête, Wes mélangeait tout, ce show qu'il ne se pensait pas en état d'assumer et l’estime qu’Ann avait de lui. À ça s’ajoutaient les paroles de sa mère, qui semblait croire que son fils n’aurait pas tant de problèmes de santé mentale s’il se “forçait un peu”. « I can’t, I swear I'm not just pretending. »

Sometimes my mind plays tricks on me (annley) 17572310
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Anneke Van Asten
Anneke Van Asten

Warnings :
internalized ableism, adhd burn out, trouble anxieux et dépression mostly
Résumé :
Fille unique d’un papa poule dont les albums de heavy metal ont fait le tour du monde et cumulent à peu près autant d’heures d’écoute à l’année que d’habitants sur la côte est des Etats-Unis, Anneke ne devrait pas avoir de grands problèmes dans la vie. Elle parle trois langues couramment, a voyagé autour du monde dès la plus tendre enfance, possède un compte en banque qui s’alimente tout seul, est depuis peu fiancée à un homme qui la connaît par cœur et la traite – elle et ses abandonment issues – comme une déesse. Pourtant, un schéma familial compliqué, un style de vie totalement atypiques et de possibles neurodivergences non diagnostiquées ont souvent raison de la brune qui galère avec l’autorité depuis sa plus tendre enfance, a cassé plus d’un nez à la sortie des bars et ne fonctionne correctement qu’en étant validée par les gens qui comptent pour elle. Après avoir bossé tour à tour comme roadie pour son père puis pour d’autres, elle s’est retrouvée malgré elle dans une sédentarité non choisie qui ont eu raison de sa santé mentale. Aujourd’hui, elle se relève peu à peu d’une dépression foudroyante et multiplie les nouveaux projets : un podcast militant qui rencontre son public et un nouveau rôle de batteuse de tournée qu’elle n’aurait jamais imaginé incarner un jour, notamment, un bon moyen de garder son esprit occupé et éviter de ruminer.
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Age du perso :
(2024) 40 ans, (2019) 35 ans, (2014) 30 ans
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Nationalité & origines :
double nationalité belge-américaine, origines iraniennes et ghanéennes
Statut du personnage :
(2014 & 2019) célibataire, (2024) fiancée
Jobs :
(2014, 2019) roadie, (2024) technicienne son + batteuse

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(toutes timelines) astor house, (2024) glitter nb gay
Quartier de résidence :
(2014, 2019 & 2024) east village, lower east side
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Résumé : Fille unique d’un papa poule dont les albums de heavy metal ont fait le tour du monde et cumulent à peu près autant d’heures d’écoute à l’année que d’habitants sur la côte est des Etats-Unis, Anneke ne devrait pas avoir de grands problèmes dans la vie. Elle parle trois langues couramment, a voyagé autour du monde dès la plus tendre enfance, possède un compte en banque qui s’alimente tout seul, est depuis peu fiancée à un homme qui la connaît par cœur et la traite – elle et ses abandonment issues – comme une déesse. Pourtant, un schéma familial compliqué, un style de vie totalement atypiques et de possibles neurodivergences non diagnostiquées ont souvent raison de la brune qui galère avec l’autorité depuis sa plus tendre enfance, a cassé plus d’un nez à la sortie des bars et ne fonctionne correctement qu’en étant validée par les gens qui comptent pour elle. Après avoir bossé tour à tour comme roadie pour son père puis pour d’autres, elle s’est retrouvée malgré elle dans une sédentarité non choisie qui ont eu raison de sa santé mentale. Aujourd’hui, elle se relève peu à peu d’une dépression foudroyante et multiplie les nouveaux projets : un podcast militant qui rencontre son public et un nouveau rôle de batteuse de tournée qu’elle n’aurait jamais imaginé incarner un jour, notamment, un bon moyen de garder son esprit occupé et éviter de ruminer.
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Sujet: Re: Sometimes my mind plays tricks on me (annley)Dim 25 Fév - 22:33
[tw: crise d'angoisse]

« Hey, Ann? I think you should check on Wes. » Ann fronça les sourcils et se détourna de la scène où jouait le groupe d’Ezra. C’était le premier show de la tournée, un moment excitant pour tout le monde. L’effervescence était palpable depuis plusieurs jours. Quant à Anneke, elle se faisait une joie de retrouver ce monde qu’elle avait quitté des années auparavant. Comme si la boucle était bouclée, elle s’y retrouvait en présence de celui avec qui elle avait tout quitté… qui n’avait pas donné signe de  vie depuis un moment, maintenant qu’elle y pensait. « Sure, is everything alright ? » La brune échangea quelques mots avec le jeune homme, pour mieux comprendre la situation – Wes avait été repéré prostré dans un coin des backstages, ce qui ne pouvait vouloir dire qu’une chose vu le contexte -, elle le remercia et se mit à sa recherche, retournant les lieux au pas de course. L’absence du brun à ses côtés était donc réellement préoccupante, et elle aurait peut-être dû s’écouter avant plutôt que de se persuader qu’elle était incapable de faire deux pas sans son fiancé et qu’elle ferait mieux d’apprendre à survivre plus d’une demi-heure sans qu’il ne soit dans son champ de vision. Très rapidement, la brune s’en voulut – elle aurait dû s’en douter, ne pas le lâcher d’une semelle pour qu’il ne se retrouve pas seul avec ses pensées. Il était trop tard pour se fustiger, cependant. Au fond d’elle, elle savait très bien comment fonctionnait son compagnon : c’était inévitable, avec ou sans elle.

Quand enfin elle le trouva, après ce qui n’était en réalité qu’une petite minute mais qui semblait être des heures, elle ralentit la cadence. Ann s’approcha prudemment du musicien dont l’état lui brisa le cœur. « Hey, there you are. », souffla-t-elle doucement. Elle s’accroupit à sa hauteur, son regard essayant de capter le sien qui la fuyait obstinément. Ann dut se retenir de le toucher. Elle mourait d’envie de le serrer dans ses bras, mais elle comprenait que ce geste serait peut-être trop brusque pour lui dans cet état et préférait attendre qu’il montre un signe qu’il était prêt à échanger d’abord. Elle attendit donc patiemment, et quand enfin il s’adressa à elle, Anneke sentit son regard s’embuer.

Elle ravala ses larmes et susurra : « I know, love, it’s okay. Your head’s messing with you. » A l’instant, elle n’avait aucun mal à croire qu’il ne pouvait pas monter sur scène. Dans cet état, en effet, il n’irait pas bien loin avant de craquer. Pourtant, ils n’avaient pas le choix. Reculer n’était plus une option, pas maintenant qu’Ezra en était à plus de> la moitié de son set et qu’ils étaient à moins d’une heure du début du leur. Si le terrain était fertile à la crise d’angoisse, ce n’était pas non plus le moment rêvé pour que l’anxiété de Wes prenne le dessus sur lui. Cependant, il n’irait pas bien loin s’il ne se calmait pas. Alors, avant de se lancer dans un discours motivationnel qu’elle serait bien obligée de lui servir à un moment, qu’il le veuille ou non, elle s’appliqua d’abord à apaiser son corps. « Deep breaths, okay ? We’ll sort it out later, just breathe for now. Nice and slow. »

Anneke laissa passer quelques minutes en silence, le front contre celui de Wes et une main posée sur sa joue. Elle avait toutes les peines du monde à ne pas se laisser submerger à la vue de son fiancé dans un tel état de détresse, mais finalement, l’adrénaline avait pris le dessus sur ses émotions. Elle concentra ses efforts sur sa respiration, pour qu’il puisse se caler sur son rythme, et elle attendit le temps qu’il fallait. De temps en temps, elle l’encourageait de quelques mots doux. Et quand il sembla qu’au moins ses sanglots s’étaient arrêtés, Ann recula de quelques centimètres pour mieux capter son regard brillant. « That’s it. You’re doing great. » Du revers du pouce, elle essuya les larmes qui se pressaient encore sur les joues du musicien. Rien ne lui faisait plus mal que de le voir dans cet état. C’était comme si on lui poignardait le cœur. Pourtant, Ann ne se débina pas. Doucement, elle se lança : « I know it’s terrifying but you’re absolutely capable of doing it. You came all this way. baby, you’ve been doing so well. Don’t let your anxiety win this one. »
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Wesley Takagi
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Sujet: Re: Sometimes my mind plays tricks on me (annley)Mer 28 Fév - 22:10

TW : crise d'angoisse, auto-dépréciation

La présence d’Ann eut pour effet de faire cesser les tremblements qui secouaient Wes. En revanche, ses larmes redoublèrent d’intensité tant il fut soulagé de respirer le parfum fruité de sa fiancée, une odeur rassurante sur laquelle il pouvait se concentrer pour empêcher son cerveau de le tirer encore plus profond dans les abysses de l’angoisse. En lui, la part rationnelle analysait très bien ce qu’Ann était en train de faire, sa façon d’éviter de le toucher, de lui parler calmement, de l’encourager tout bas. Il agissait pareil lorsque les rôles étaient inversés. Et c'était exactement ce dont il avait besoin : elle le prenait au sérieux, ne le disputait pas, faisait preuve d’une patience d’ange – alors qu'elle aurait mis un coup de pied au derrière de n’importe qui d’autre.

La douleur dans sa poitrine s'estompa, mais Wesley n'était pas tiré d’affaire pour autant. Son front posé contre celui d’Ann, il obéit et respira tant bien que mal au rythme qu’elle lui imposait. Il avait fermé les yeux, mais ça n'empêchait pas les larmes de continuer à rouler sur ses joues. Au bout de quelques secondes, paniqué de ne pas ressentir les effets de l'exercice, il s’agita. « J’y arrive pas. » Sa tension grimpa à nouveau en flèche. Il cligna des yeux à plusieurs reprises pour évacuer l’eau salée qui lui troublait la vue. « Tu dois me trouver nul. » Au fond de son cœur, Wes savait que ça n’était pas le cas, mais il avait besoin de se l’entendre dire. Il avait besoin qu’elle légitime son mal-être, là où d’autres lui auraient simplement intimé d’arrêter de pleurnicher.

À force de persévérance, la jeune femme parvint à retransformer Wes en un être humain à peu près consistant. Il ne tremblait plus, ne respirait plus de manière erratique. Ses sanglots s’étaient taris. En revanche, il était épuisé, ses muscles semblaient avoir perdu toute leur tonicité. You’re absolutely capable of doing it. Le brun tenta d’absorber les mots de sa fiancée comme s’il s’agissait d’un antidote. Il lui était tellement reconnaissant. Contrairement à toutes ses crises précédentes, Wes n'était plus seul pour affronter les pièges que lui tendait sa santé mentale. Il y avait Ann, et Ann pouvait l’aider à vaincre n’importe quel obstacle, parce qu’elle était suffisamment forte pour eux deux.

Doucement, il appuya sa joue contre la main qu’elle y avait posée. « I love you so much. Please hold me tight. » C’est tout ce dont il avait envie, tant pis si ça sonnait trouillard et désespéré. Il ne voyait pas d’autre solution pour regagner en énergie que de puiser dans l’affection qu’ils se portaient. Le musicien se pelotonna contre Ann et s’autorisa un instant de silence reposant. Maintenant que le vacarme dans sa tête s’était tu, il entendait le set d’Ezra. Au bout de quelques secondes, il s’entendit dire : « He’s so good, what if people are disappointed with my performance? » Evidemment, il se comparait, une vieille habitude que même son psy n’arrivait pas à lui faire abandonner. Mais il y avait du mieux, puisqu’il envisageait maintenant de se rendre sur scène, ce qui n’était même une option dix minutes auparavant.
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Anneke Van Asten
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Sujet: Re: Sometimes my mind plays tricks on me (annley)Mar 5 Mar - 19:12
Calmer Wes sembla interminable. Quoi qu’Ann tente, la crise semblait trop importante pour ne s’estomper qu’avec de simples exercices de respiration. Pour être franche, plus les secondes s’écoulaient, plus il lui semblait que cette fois, elle n’y arriverait pas, et elle ne devait le calme olympien qu’elle semblait dégager qu’à l’adrénaline et à la petite voix dans sa tête qui lui répétait qu’elle devait gérer. Elle avait tout oublié, les exercices de sophrologie ridicules qu’on lui avait appris mais qui – et ça lui peinait de l’admettre – semblaient fonctionner d’habitude, les petites habitudes qui aidaient Wes à se raccrocher… Son cerveau semblait la laisser tomber au pire moment. Mais elle garda la face, du moins en façade, sont front collé à celui de Wes, une main caressant distraitement sa joue, l’autre qui tâtonnait à la recherche de celle de son double. Elle faisait de son mieux, répondant machinalement à ses plaintes, toujours le même discours, constante pour ne rien laisser paraître. It’s okay, you’ll be okay, I’m here,…

Enfin, le musicien sembla retrouver une forme relative et Anneke monopolisa toutes ses capacités pour ne pas laisser transparaître son soulagement. Elle obéit sans rechigner à sa demande, ouvrant les bras pour l’y accueillir. Quand il fut bien installé, elle baissa la tête, la bouche contre le haut du crâne de son fiancé, et elle maintint la position aussi longtemps qu’il en ressentait le besoin. Discrètement, elle jeta un œil à l’heure – ils avaient encore le temps, un peu plus d’une demi-heure, tout allait bien pour l’instant, elle paniquerait dans vingt minutes s’il n’était pas tiré d’affaire. Alors elle attendit patiemment, focalisant son attention sur le set d’Ezra et l’odeur du shampoing de Wes, que ce dernier reprenne un peu de forces.

Quand enfin il reprit la parole, Ann grimaça – il était absolument hors de question qu’il se trouve ce genre d’excuses. Elle se redressa le plus délicatement possible, déterminée à lui faire entendre raison. « Listen… », soupira-t-elle. Elle avait suffisamment gardé son fiancé dans un cocon comme ça. Il était d’ailleurs la seule personne au monde avec qui elle s’autorisait autant de tendresse, et elle se demandait à présent si elle ne l’avait pas un peu trop conforté dans son malheur, si elle n’aurait pas dû se montrer un peu plus dure avec lui parfois. Egoïstement, elle avait profité de leur bulle durant des mois, bien avant même qu’ils ne deviennent plus qu’une paire de colocataires. Mais lui avait-elle rendu service ? S’il en avait eu besoin pendant un temps, elle comprenait à présent que l’heure n'était plus à la douceur. Protéger celui qu’elle aimait passait également par le fait de lui secouer les puces de temps à autres – et maintenant semblait le moment indiqué pour commencer, puisqu’il frôlait à présent le complexe d’infériorité envers un artiste qui le considérait littéralement comme un mentor. A se demander s’il ne le faisait pas exprès. « You can’t bail out of an uncomfortable situation whenever you feel overwhelmed, Wes. I love you but that’s not how things work. » La brune planta son regard déterminé dans les yeux sombres de son fiancé. Doucement, elle resserra sa prise sur sa main, pour lui assurer qu’elle n'était pas fâchée, et qu’elle ne le lâcherait pas pour autant. « I promised I’d be there for you no matter what, didn’t I ? Well, now’s the moment I kick your ass, my love, so get your shit together and let’s figure this out. » Il avait peur de décevoir son public ? Faire marche arrière à la dernière minute était la meilleure manière d’y arriver, et Ann était bien décidée à le lui faire comprendre. « I mean, everybody here worked so hard for this show and so many people came for you, it’s not like you still had a choice here, babe. Clearly there’s no need to put on an act if you don’t feel like it, but you do have to show up on stage and play the fucking music, you know ? »
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Wesley Takagi
Wesley Takagi

Warnings :
Dépression, anxiété, crises d'angoisse, dépendance affective
Résumé :
Wesley est un garçon foncièrement gentil, drôle, bien que susceptible de commettre une maladresse à tout instant. Musicien et songwriter, il affectionne particulièrement le metal, et ce depuis qu’il est adolescent. Il sait toutefois quitter son univers lorsqu’il s’agit de sociabiliser, si bien qu’il est entouré d’amis de tous horizons. Une sévère dépression a cependant noirci le tableau de sa vie durant plusieurs années. Incapable d’écrire et de composer pendant de longs mois, il ne doit son salut qu’à la femme qu’il s’apprête aujourd’hui à épouser. Avec la sortie de son album solo et une tournée en perspective, des jours meilleurs semblent s’annoncer pour lui. Pourtant, son anxiété et un méchant complexe d’infériorité continuent à régulièrement lui jouer des tours.
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Mike Shinoda (cafetempsrpg)
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Ada
Age du perso :
42 ans (2024) / 37 ans (2019) / 32 ans (2014)
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Nationalité & origines :
Nationalité américaine, origines japonaises du côté de son père
Statut du personnage :
2014 → Célibataire, 2019 → Dans une relation qui ne fonctionne pas, 2024 → Fiancé
Jobs :
2014 → Bassiste dans un groupe de heavy metal, 2019 → Toujours bassiste pour le même groupe mais celui-ci est sur le déclin, 2024 → Sort un album solo auto-produit, est sur le point de partir en tournée, envisage de monter un groupe avec l'ex de sa fiancée (longue histoire)

communautés :
Back & White / Glitter Nb Gay Bar (2014, 2019, 2024), Astor House Building (2024), The Overkill (2019, 2024)
Quartier de résidence :
2014/2019 → Brooklyn, 2024 → East Village, Lower East Side
Warnings : Dépression, anxiété, crises d'angoisse, dépendance affective
Résumé : Wesley est un garçon foncièrement gentil, drôle, bien que susceptible de commettre une maladresse à tout instant. Musicien et songwriter, il affectionne particulièrement le metal, et ce depuis qu’il est adolescent. Il sait toutefois quitter son univers lorsqu’il s’agit de sociabiliser, si bien qu’il est entouré d’amis de tous horizons. Une sévère dépression a cependant noirci le tableau de sa vie durant plusieurs années. Incapable d’écrire et de composer pendant de longs mois, il ne doit son salut qu’à la femme qu’il s’apprête aujourd’hui à épouser. Avec la sortie de son album solo et une tournée en perspective, des jours meilleurs semblent s’annoncer pour lui. Pourtant, son anxiété et un méchant complexe d’infériorité continuent à régulièrement lui jouer des tours.
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Sujet: Re: Sometimes my mind plays tricks on me (annley)Dim 7 Avr - 17:12
Lové dans les bras d’Ann, Wes regagnait des forces en puisant dans la tendresse de la jeune femme. Lorsque les techniciens passaient près d’eux, ils jetaient au couple – ou plutôt à cet amas de deux êtres enlacés – des regards curieux et vaguement inquiets. Le musicien se fichait de ce qu’ils pouvaient bien penser, ses propres émotions faisaient trop de bruit pour qu’il se préoccupe du reste. Seule sa fiancée lui importait. Elle déployait des trésors de patience pour lui et soudain, il s’en voulut de lui faire subir ça.

Elle le portait à bout de bras depuis trop de temps. Lui imposer cette charge mentale était égoïste de la part du musicien, il s’en rendit subitement compte. Cette pointe de culpabilité, vive et douloureuse, le poussa à se décoller d’elle. Aujourd'hui, il devait se prendre en main et cesser de faire peser un tel poids mort sur les épaules d’Ann. D'autant que la jeune femme montait elle aussi sur scène, derrière la batterie, ce qui n'était sûrement pas si évident pour elle. Ramasser Wesley à la cuillère ne faisait pas partie de leur contrat, elle était censée vivre un moment extraordinaire aux côtés de son futur mari, pas jouer les infirmières pour un quadragénaire névrosé. Soudain, il décréta que sa priorité absolue était qu’Anneke profite de ce concert. « You’re right. I have no choice. » Il soupira. Si le remontage de bretelles de sa copine avait été efficace, elle ne lui avait pourtant pas donné toutes les réponses – comment assurer un show lorsqu’on a failli défaillir dans les loges une demi-heure avant ? Les trouver par lui-même lui paraissait extrêmement compliqué, pour ne pas dire infaisable, mais comme elle l’avait si bien dit : il n'avait pas le choix. « I don’t know how I am supposed to be strong enough to do this, but I have to. » Step by step, petit pas par petit pas. Vérifier l’heure, d’abord. Check. Puis s’assurer qu'il pouvait tenir debout. Plus ou moins check. Sa tête tournait encore un peu. Il grimaça en portant une main à sa tempe. « I need to eat something. » Des sucres lents, rapides, les deux si possible, ça devait bien pouvoir se trouver quelque part.

Il se mit en quête de nourriture, d’une boisson énergisante, de n’importe quoi de très mauvais pour la santé mais qui saurait le dynamiser. Toutes les cinq minutes, il s’assurait qu’Ann était toujours près de lui, d’un regard ou d’une caresse sur son bras, comme s’il avait peur qu’elle disparaisse et qu’il se retrouve tout seul face à cette montagne qu’on lui demandait de gravir. Il finit par mettre la main sur des barres de céréales et les grignota péniblement mais vaillamment, l’estomac toujours en vrac. Au milieu de son casse-dalle de survie, il releva les yeux vers la brune. « I love what you do for me, playing the drums on stage. I promise I won't waste this moment. » Il avait retrouvé un peu de détermination – thanks babe for kicking my ass.

Il lui fallut encore se débarbouiller, boire un petit remontant et, enfin, il fut prêt. Ne restaient qu’un teint terne et une boule qui lui dévorait le ventre, seuls vestiges de sa crise spectaculaire. À une seconde de monter sur scène, Wes lâcha la main de sa fiancée. Le musicien fit un ou deux pas vers la scène, puis se ravisa. Il pivota à nouveau vers elle et l’attira à lui d'un geste doux, avant de lui offrir l’un des baisers les plus sensuels qu’ils aient jamais échangés. Un moyen de la remercier de l'avoir remis sur pieds, de lui exprimer tout ce qu’il ressentait pour elle à ce moment-là. Mais aussi, égoïstement, une façon de faire le plein d'une énergie pure, organique, dont il aurait besoin devant le public. Puis il s'arracha à elle, difficilement, pour affronter ce qui le terrifiait depuis des mois, voire des années.
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Anneke Van Asten
Anneke Van Asten

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internalized ableism, adhd burn out, trouble anxieux et dépression mostly
Résumé :
Fille unique d’un papa poule dont les albums de heavy metal ont fait le tour du monde et cumulent à peu près autant d’heures d’écoute à l’année que d’habitants sur la côte est des Etats-Unis, Anneke ne devrait pas avoir de grands problèmes dans la vie. Elle parle trois langues couramment, a voyagé autour du monde dès la plus tendre enfance, possède un compte en banque qui s’alimente tout seul, est depuis peu fiancée à un homme qui la connaît par cœur et la traite – elle et ses abandonment issues – comme une déesse. Pourtant, un schéma familial compliqué, un style de vie totalement atypiques et de possibles neurodivergences non diagnostiquées ont souvent raison de la brune qui galère avec l’autorité depuis sa plus tendre enfance, a cassé plus d’un nez à la sortie des bars et ne fonctionne correctement qu’en étant validée par les gens qui comptent pour elle. Après avoir bossé tour à tour comme roadie pour son père puis pour d’autres, elle s’est retrouvée malgré elle dans une sédentarité non choisie qui ont eu raison de sa santé mentale. Aujourd’hui, elle se relève peu à peu d’une dépression foudroyante et multiplie les nouveaux projets : un podcast militant qui rencontre son public et un nouveau rôle de batteuse de tournée qu’elle n’aurait jamais imaginé incarner un jour, notamment, un bon moyen de garder son esprit occupé et éviter de ruminer.
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Sujet: Re: Sometimes my mind plays tricks on me (annley)Lun 8 Avr - 21:52
You’re right. Deux tonnes de pression se libérèrent dans la poitrine d’Anneke qui peina à ne rien laisser paraître – pas le moindre soupir de soulagement, pas le moindre tressaillement. Pourtant, il lui semblait qu’elle n’y serait jamais arrivée. Les inquiétudes du brun étaient légitimes, mais il comprenait qu’il lui fallait les surmonter, et pour la batteuse, il s’agissait là d’un océan entier que Wes avait traversé en vingt minutes. « You used to be. » Ann posa ses grands yeux noirs dans ceux du musicien et renforça sa prise sur sa main par la même occasion. « You have it in you, you just need to find it back. » Elle en était persuadée, il lui fallait remonter sur scène pour débloquer les derniers mécanismes qu’il était persuadé d’avoir perdus à tout jamais. Faire le premier pas était souvent une étape compliquée, terrifiante, même, mais il n’avait pas le choix. Soit il montait sur scène ce soir et réalisait qu’il pouvait non seulement vaincre son anxiété mais en plus aimer ça, soit il se débinait et c’en était terminé de la carrière musicale de Wesley Takagi. L’idée n’était donc pas de lui mettre la pression en plaçant ce poids sur ses épaules, mais il était urgent qu’il se mette un coup de pied au cul.

Wes se releva à l’instant où Ezra sortait de scène. Ils avaient une demi-heure, pas une minute de plus. Alors, Ann entreprit de le suivre à la trace dans tous les backstages, pas trop près pour ne pas être oppressante, pas trop loin pour surveiller son évolution. Il ne la laissait pas s’éloigner de toute façon. Elle l’aida dans sa recherche de nourriture et de boisson énergisante, qui ne l’aiderait probablement pas mais qui le détournait un moment de son problème principal, l’empêchant par la même occasion de tourner en rond à se poser trop de questions.

Au final, tout ce qui comptait était que la stratégie de Wes avait porté ses fruits. Malgré son teint encore un peu cireux, le brun était prêt à en découdre lorsque l’heure sonna pour lui d’affronter ses démons. Le couple se dirigea main dans la main vers l’entrée de la scène, et juste avant de le laisser partir, elle l’encouragea une dernière fois : « Hey, I love you, alright ? You’ve got this. » Doucement, elle lui lâcha la main pour le laisser partir avant elle, l’observant avec l’émotion ridicule qu’elle imaginait être celle d’une maman envoyant son enfant à la maternelle pour la première fois – une image qu’elle chassa bien rapidement de son esprit, un peu dégoûtée. Très vite pourtant, Wes se retourna vers elle à nouveau. Ann ressentit une montée d’adrénaline l’envahir : il allait abandonner, faire demi-tour, déclarer qu’il n’y arriverait pas. Mais finalement, rien de tout cela ne se produisit. Elle attrapa la main qu’il lui tendait avec douceur et se laissa attirer dans ses bras. Contre ses lèvres, l’anxiété se tut, très vite remplacée par un sentiment de chaleur incomparable que seul Wes avait jamais été capable de provoquer en elle. « We shall get back to this later. », haleta-t-elle en séparant non sans mal leurs deux corps. Pour se donner du courage, elle le poussa vers la scène en riant : « Off you go, now. See you in a minute. »

Et une fois assurée que plus aucune catastrophe ne se profilait à l’horizon, elle lui emboîta le pas et s’engouffra sur scène pour affronter son propre démon. Bien cachée derrière sa batterie, cependant, il lui semblait attirer moins l’attention, ce qui n’était pas pour lui déplaire. De temps à autres, Wes se retournait sur elle et elle lui offrait un clin d’œil, un sourire, une manière finalement de lui rappeler qu’il s’en sortait mieux qu’il ne l’imaginait sûrement.

Et un peu plus d’une heure et demie plus tard, son premier réflexe en se levant de son siège fut de chercher son fiancé du regard, qui semblait en faire de même de son côté. Peut-être aurait-elle dû attendre d’être sortie de scène. Honnêtement, elle avait cessé de réfléchir. Quand ils se trouvèrent, elle traversa la moitié de la scène au pas de course pour lui sauter dans les bras. « Fuck you, Takagi! », gémit-elle de soulagement alors qu’elle enroulait bras et jambes autour de son fiancé. Enfin, elle se permettait de relâcher la pression et de faire part de l’infini soulagement qu’elle ressentait. Etouffée contre la peau de Wes, elle s’exclama : « You scared the shit out of me! Don’t you dare scare me like that ever again, understood? » Une fois l’adrénaline retombée, elle resta enfouie quelques secondes dans son cou, incapable de le lâcher si sa vie en dépendait, oubliant rapidement qu’ils étaient techniquement toujours en public. Ann ferma les yeux un moment, et quand elle se sentit prête, elle releva les yeux à la hauteur de ceux de Wes et posa son front contre le sien. « Welcome back, zoetje. You were incredible. », susurra-t-elle. Puis, aussi calmement que lui un peu plus tôt, Anneke s’empara des lèvres de son fiancé, se nourrit de son souffle avec une douceur qui n’avait d’égal que l’intensité du baiser qu’elle lui offrait et qui sembla durer des heures. Et quand enfin elle s’écarta, elle murmura, espiègle : « I do believe we have some business we need to go back to. Shall we? »
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Wesley Takagi
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Sujet: Re: Sometimes my mind plays tricks on me (annley)Dim 14 Avr - 22:42
Leur baiser lui avait fait tourner la tête et il débarqua sur scène légèrement désorienté, un sourire crétin plaqué sur le visage. Les premières minutes furent maladroites. Tout lui semblait différent des répétitions, il avait du mal à trouver ses marques, à trouver sa place. Le public se montra indulgent, sans doute parce qu’ils connaissaient la thématique de l’album, celle de la dépression et de l'anxiété maladive. Et puis Wes ne s’en cacha pas : ses premiers mots furent d'expliquer à quel point il était terrifié (mais heureux) de se tenir devant tant de monde.

Pourtant, très vite, l’amusement prit le pas sur ses hésitations. Rongé par l'anxiété, Wesley avait oublié à quel point il aimait la scène et le public. Il lui fallut un morceau pour s’en souvenir, un autre pour ressentir la dopamine… Et enfin, il lâcha prise. Se dépassa, livrant une performance que personne n'aurait pu prédire en le surprenant prostré en backstages. Personne, sauf Ann.

Au cours du show, Anneke et lui échangèrent des regards qui le galvanisèrent à chaque fois. À un moment, elle lui adressa un clin d'œil. Il en fut si perturbé qu'il loupa le début de son couplet. Loin de paniquer, il choisit d’en rire, puis expliqua au micro qu’il était profondément amoureux de sa batteuse et qu’un seul regard de sa part suffisait à lui faire perdre sa notion du rythme. S’il avait déjà joué avec elle, ça ne s'était jamais produit devant autant de personnes réunies. Pour Wes, c'était infiniment symbolique. Il aima penser que leur complicité se ressentait dans le spectacle qu’ils offraient au public. Transporté par l'adrénaline, abandonné par toute forme d’humilité, le musicien se surprit à imaginer l’image qu’ils renvoyaient, celle d’un couple honteusement beau et talentueux.

Une fois le concert terminé, il la chercha immédiatement des yeux. Wes eut à peine de temps de faire passer la sangle de sa guitare au-dessus de sa tête et de poser l’instrument à ses pieds qu’Ann lui avait déjà sauté dans les bras. Il accueillit la fougue de la jeune femme en riant aux éclats. Il la serra fort, très fort contre lui, le nez dans son cou. Sa voix à moitié étouffée par la peau de la jeune femme, il s’exclama : « I did it, can you believe it baby, I did it ! Thank you, thank you so much. » Ému, il aurait pu éclater en sanglots si l'adrénaline ne courait pas dans ses veines comme un cheval au galop. « I’m back and I won’t let this part of me disappear again. » Jamais il n’avait autant cru en lui qu’à l’instant où il prononça cette phrase.

Wesley avait à peine conscience du regard des gens. Au pire, il savait que quelques TikTok de ce moment intime fuiteraient, mais ça ne lui faisait ni chaud ni froid – personne n’entendait ce qu’ils se racontaient au creux de l’oreille. Le brun embrassa discrètement l’épaule de sa fiancée et lui glissa, les yeux plein d’étoiles : « You were amazing on stage, oh my god, my wife-to-be is definitely a rockstar. » Il releva le regard pour la dévisager. Il parcourut des yeux chaque millimètre de son visage, avec l’impression de la redécouvrir encore et encore, tandis qu’une vague de désir le submergeait. Hypnotisé, il s’entendit souffler : « I wish I could marry you right here on this fucking stage, Nekkie. » Oh, il était parfaitement au courant de l’effet que provoquerait ce surnom chez sa petite amie, mais c’était de bonne guerre : elle l’avait appelé zoetje en sachant pertinemment que son utilisation du néerlandais le mettait dans tous ses états.

Du patin qu’elle lui roula, Wes déduisit qu’ils se trouvaient sur la même longueur d’onde. Très investi dans ce projet qu’elle proposait, il s’empressa d'acquiescer. « Yes ma’am. We shouldn't do business here, tho, I don't want to end up in a police station. » À regret, il la laissa descendre de son perchoir – mais c’était pour mieux la retrouver plus tard. Il lui attrapa doucement la main et l’entraîna à sa suite, ignorant sciemment ses amis, ses techniciens et son agent qui lui adressait pourtant de grands gestes. Il était euphorique, plus rien n’avait d’importance sinon l’urgence d’exprimer à Ann sa reconnaissance et son admiration – à sa façon, à leur façon.
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Anneke Van Asten
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(2014 & 2019) célibataire, (2024) fiancée
Jobs :
(2014, 2019) roadie, (2024) technicienne son + batteuse

communautés :
(toutes timelines) astor house, (2024) glitter nb gay
Quartier de résidence :
(2014, 2019 & 2024) east village, lower east side
Warnings : internalized ableism, adhd burn out, trouble anxieux et dépression mostly
Résumé : Fille unique d’un papa poule dont les albums de heavy metal ont fait le tour du monde et cumulent à peu près autant d’heures d’écoute à l’année que d’habitants sur la côte est des Etats-Unis, Anneke ne devrait pas avoir de grands problèmes dans la vie. Elle parle trois langues couramment, a voyagé autour du monde dès la plus tendre enfance, possède un compte en banque qui s’alimente tout seul, est depuis peu fiancée à un homme qui la connaît par cœur et la traite – elle et ses abandonment issues – comme une déesse. Pourtant, un schéma familial compliqué, un style de vie totalement atypiques et de possibles neurodivergences non diagnostiquées ont souvent raison de la brune qui galère avec l’autorité depuis sa plus tendre enfance, a cassé plus d’un nez à la sortie des bars et ne fonctionne correctement qu’en étant validée par les gens qui comptent pour elle. Après avoir bossé tour à tour comme roadie pour son père puis pour d’autres, elle s’est retrouvée malgré elle dans une sédentarité non choisie qui ont eu raison de sa santé mentale. Aujourd’hui, elle se relève peu à peu d’une dépression foudroyante et multiplie les nouveaux projets : un podcast militant qui rencontre son public et un nouveau rôle de batteuse de tournée qu’elle n’aurait jamais imaginé incarner un jour, notamment, un bon moyen de garder son esprit occupé et éviter de ruminer.
Avatar, © : freema agyeman, nocreativejuiceleft Pseudo : k-ro
Age du perso : (2024) 40 ans, (2019) 35 ans, (2014) 30 ans
Messages : 248
Nationalité & origines : double nationalité belge-américaine, origines iraniennes et ghanéennes
Statut du personnage : (2014 & 2019) célibataire, (2024) fiancée
Jobs : (2014, 2019) roadie, (2024) technicienne son + batteuse

communautés : (toutes timelines) astor house, (2024) glitter nb gay
Quartier de résidence : (2014, 2019 & 2024) east village, lower east side

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Sujet: Re: Sometimes my mind plays tricks on me (annley)Lun 15 Avr - 19:16
Etouffée contre la peau de son fiancé, Ann se nourrissait de son odeur, de ses bras qui la serraient contre lui aussi fort que son énergie lui permettait. Elle le retrouvait enfin. Au fil de ses introspections, Anneke avait conclu que l’amour qu’elle entretenait pour Wes ne venait pas de nulle part, et que les rumeurs qu’ils avaient balayées bien des années plus tôt avaient peut-être un fond de vérité : il lui avait tapé dans l’œil à l’instant même où il était venu prendre de ses nouvelles pour la première fois, avec sa maladresse et sa gentillesse de golden retriever. Ses sentiments s’étaient développés dans l’adversité, mais elle était définitivement tombée amoureuse du Wes créatif, enjoué et motivé qu’elle avait connu en 2017. Ce soir, en posant les yeux sur le musicien, elle le réalisait en revivant les flashbacks de leur passé. En s’imprégnant de lui, enfouie dans son cou, elle redécouvrait son fiancé confiant, heureux, et c’était on ne peut plus attirant.

Elle n’oubliait pas qu’ils se trouvaient en public, ne réussissait pas pour autant à contrôler son corps pour écourter cette démonstration publique de dépendance affective. Les lumières s’étaient rallumées dans la salle, une bonne majorité du public évacuait les lieux sans se soucier d’eux, vraiment, après tout quel intérêt auraient-ils à rester pour les regarder ? Elle pouvait s’accrocher à Wesley comme si sa vie en dépendait sans craindre le regard des autres. D’ailleurs c’était précisément ce qu’elle était en train de faire, front contre front et les mains posée en coupe sur le visage de son fiancé. Sa fierté ne pouvait pas plus transpirer qu’elle ne le faisait déjà, dans ses yeux qui le dévisageaient, dans son sourire qui ne fanait pas, dans ses caresses sur ses joues.

I wish I could marry you right here on this fucking stage, Nekkie. Oh no, he didn’t. Le sourire d’Ann s’élargit un peu plus encore, secouée d’un gloussement incontrôlable qui ressemblait presque à un sanglot. Elle ouvrit les yeux et détailla son fiancé du regard, juste suffisamment pour s’émerveiller à nouveau de faire partie de son cercle proche. Mais si Wes avait déjà un peu joué de ses charmes avant de monter sur scène, il avait de cette simple phrase abattu ses dernières cartes. Une vague de chaleur submergea la brune. « And I wish I could rip off your clothes right now, unfortunately that would be considered indecent exposure. », grogna-t-elle contre ses lèvres, monopolisant toutes les forces qui lui restaient pour garder un minimum de décence publique. Le souffle du musicien effleura sa bouche et elle craqua, lui offrant un baiser digne des plus grands films, à la fois doux et puissant. Ann n’avait plus aucun contrôle sur le brasier qui la consumait de l’intérieur, un effet que Wes semblait avoir sur elle depuis le premier jour et qu’elle s’étonnait toujours de ressentir si intensément.

Quand elle s’écarta, le souffle court et tremblant, elle se laissa glisser vers le sol pour amorcer un mouvement. Ils ne pouvaient décemment rester là où ils étaient, elle n’était même pas sûre d’avoir la force d’adresser la parole à qui que ce soit. Elle n’eut pas à réclamer – ils s’étaient compris. L’électricité dans l’air était contagieuse, et Anneke se laissa entraîner à travers les backstages, accrochée à la main du musicien, heureuse de constater qu’il ignorait avec un soin constant toutes les sollicitations de ses pairs. Ils n’existaient plus. Rien n’importait plus à la brune que de s’enfermer avec son fiancé, lui démontrer avec des actes l’ampleur de son amour pour lui, de son euphorie, de sa fierté, de son soulagement.

Une porte se ferma derrière eux et le souhait d’Anneke se réalisa. Enfin seuls dans l’une des loges, ses doigts agrippèrent le t-shirt de son fiancé qu’elle attira à elle, perchée sur la pointe des pieds, comme s’ils se redécouvraient après avoir été séparés pendant des mois. A l’aube de leur mariage, la brune réalisait chaque jour un peu plus que les clichés alarmistes sur les effets néfastes de la routine ne semblaient pas s’appliquer à son couple. La respiration saccadée, elle stoppa quelques instants le ballet de leurs souffles pour effleurer de ses lèvres la mâchoire, puis le creux du cou du musicien. Lorsqu’elle releva les yeux, elle le dévora du regard et s’entendit souffler : « That confidence is so hot on you, I swear to god. »
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Wesley Takagi
Wesley Takagi

Warnings :
Dépression, anxiété, crises d'angoisse, dépendance affective
Résumé :
Wesley est un garçon foncièrement gentil, drôle, bien que susceptible de commettre une maladresse à tout instant. Musicien et songwriter, il affectionne particulièrement le metal, et ce depuis qu’il est adolescent. Il sait toutefois quitter son univers lorsqu’il s’agit de sociabiliser, si bien qu’il est entouré d’amis de tous horizons. Une sévère dépression a cependant noirci le tableau de sa vie durant plusieurs années. Incapable d’écrire et de composer pendant de longs mois, il ne doit son salut qu’à la femme qu’il s’apprête aujourd’hui à épouser. Avec la sortie de son album solo et une tournée en perspective, des jours meilleurs semblent s’annoncer pour lui. Pourtant, son anxiété et un méchant complexe d’infériorité continuent à régulièrement lui jouer des tours.
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Mike Shinoda (cafetempsrpg)
Pseudo :
Ada
Age du perso :
42 ans (2024) / 37 ans (2019) / 32 ans (2014)
Messages :
219
Nationalité & origines :
Nationalité américaine, origines japonaises du côté de son père
Statut du personnage :
2014 → Célibataire, 2019 → Dans une relation qui ne fonctionne pas, 2024 → Fiancé
Jobs :
2014 → Bassiste dans un groupe de heavy metal, 2019 → Toujours bassiste pour le même groupe mais celui-ci est sur le déclin, 2024 → Sort un album solo auto-produit, est sur le point de partir en tournée, envisage de monter un groupe avec l'ex de sa fiancée (longue histoire)

communautés :
Back & White / Glitter Nb Gay Bar (2014, 2019, 2024), Astor House Building (2024), The Overkill (2019, 2024)
Quartier de résidence :
2014/2019 → Brooklyn, 2024 → East Village, Lower East Side
Warnings : Dépression, anxiété, crises d'angoisse, dépendance affective
Résumé : Wesley est un garçon foncièrement gentil, drôle, bien que susceptible de commettre une maladresse à tout instant. Musicien et songwriter, il affectionne particulièrement le metal, et ce depuis qu’il est adolescent. Il sait toutefois quitter son univers lorsqu’il s’agit de sociabiliser, si bien qu’il est entouré d’amis de tous horizons. Une sévère dépression a cependant noirci le tableau de sa vie durant plusieurs années. Incapable d’écrire et de composer pendant de longs mois, il ne doit son salut qu’à la femme qu’il s’apprête aujourd’hui à épouser. Avec la sortie de son album solo et une tournée en perspective, des jours meilleurs semblent s’annoncer pour lui. Pourtant, son anxiété et un méchant complexe d’infériorité continuent à régulièrement lui jouer des tours.
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Age du perso : 42 ans (2024) / 37 ans (2019) / 32 ans (2014)
Messages : 219
Nationalité & origines : Nationalité américaine, origines japonaises du côté de son père
Statut du personnage : 2014 → Célibataire, 2019 → Dans une relation qui ne fonctionne pas, 2024 → Fiancé
Jobs : 2014 → Bassiste dans un groupe de heavy metal, 2019 → Toujours bassiste pour le même groupe mais celui-ci est sur le déclin, 2024 → Sort un album solo auto-produit, est sur le point de partir en tournée, envisage de monter un groupe avec l'ex de sa fiancée (longue histoire)

communautés : Back & White / Glitter Nb Gay Bar (2014, 2019, 2024), Astor House Building (2024), The Overkill (2019, 2024)
Quartier de résidence : 2014/2019 → Brooklyn, 2024 → East Village, Lower East Side

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Sujet: Re: Sometimes my mind plays tricks on me (annley)Lun 22 Avr - 22:28
Il sentit Ann frémir dans ses bras et comprit qu’il avait fait mouche sans même avoir besoin de la regarder. Il sourit. Wes n’en revenait toujours pas qu’ils se connaissent aussi bien, qu’un seul tressaillement de sa fiancée lui suffise à deviner quelle émotion elle ressentait : le trouble, le désir ou l’émotion. Jamais, avec aucune autre fille, il n’avait connu une telle osmose. Et il se sentait chanceux, si chanceux, de vivre ça au quotidien – ce même quotidien qui lui avait fait peur pendant des années mais qu’il chérissait désormais. Lorsqu’elle répondit à sa provocation sur le même ton séducteur que lui, il eut le temps de souffler « I love your style, baby. » avant qu’elle ne s’empare de ses lèvres. Elle lui offrit alors un baiser de star de cinéma qui faillit lui faire perdre ses moyens.

Traverser les backstages sans être interceptés ne fut pas une mince affaire pour les deux jeunes gens. Wesley, we need to… Le musicien fit mine de ne pas entendre son agent, victime d’une surdité subite et hautement improbable puisque l’homme se tenait à 50 centimètres de lui. Wes refusait que quiconque leur vole ce moment unique, ce moment pour lequel ils s’étaient battus durant de longues années, ensemble, seuls face à un monde qui ne semblait rien connaître de leurs angoisses. Alors les considérations pécuniaires de son agent, il s’en tapait royalement. Elles pouvaient bien attendre une heure de plus.

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Sometimes my mind plays tricks on me (annley)

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