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 (annley) in our family portrait we look pretty happy

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Anneke Van Asten
Anneke Van Asten

Warnings :
internalized ableism, adhd burn out, trouble anxieux et dépression mostly
Résumé :
Fille unique d’un papa poule dont les albums de heavy metal ont fait le tour du monde et cumulent à peu près autant d’heures d’écoute à l’année que d’habitants sur la côte est des Etats-Unis, Anneke ne devrait pas avoir de grands problèmes dans la vie. Elle parle trois langues couramment, a voyagé autour du monde dès la plus tendre enfance, possède un compte en banque qui s’alimente tout seul, est depuis peu fiancée à un homme qui la connaît par cœur et la traite – elle et ses abandonment issues – comme une déesse. Pourtant, un schéma familial compliqué, un style de vie totalement atypiques et de possibles neurodivergences non diagnostiquées ont souvent raison de la brune qui galère avec l’autorité depuis sa plus tendre enfance, a cassé plus d’un nez à la sortie des bars et ne fonctionne correctement qu’en étant validée par les gens qui comptent pour elle. Après avoir bossé tour à tour comme roadie pour son père puis pour d’autres, elle s’est retrouvée malgré elle dans une sédentarité non choisie qui ont eu raison de sa santé mentale. Aujourd’hui, elle se relève peu à peu d’une dépression foudroyante et multiplie les nouveaux projets : un podcast militant qui rencontre son public et un nouveau rôle de batteuse de tournée qu’elle n’aurait jamais imaginé incarner un jour, notamment, un bon moyen de garder son esprit occupé et éviter de ruminer.
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freema agyeman, nocreativejuiceleft
Pseudo :
k-ro
Age du perso :
(2024) 40 ans, (2019) 35 ans, (2014) 30 ans
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250
Nationalité & origines :
double nationalité belge-américaine, origines iraniennes et ghanéennes
Statut du personnage :
(2014 & 2019) célibataire, (2024) fiancée
Jobs :
(2014, 2019) roadie, (2024) technicienne son + batteuse

communautés :
(toutes timelines) astor house, (2024) glitter nb gay
Quartier de résidence :
(2014, 2019 & 2024) east village, lower east side
Warnings : internalized ableism, adhd burn out, trouble anxieux et dépression mostly
Résumé : Fille unique d’un papa poule dont les albums de heavy metal ont fait le tour du monde et cumulent à peu près autant d’heures d’écoute à l’année que d’habitants sur la côte est des Etats-Unis, Anneke ne devrait pas avoir de grands problèmes dans la vie. Elle parle trois langues couramment, a voyagé autour du monde dès la plus tendre enfance, possède un compte en banque qui s’alimente tout seul, est depuis peu fiancée à un homme qui la connaît par cœur et la traite – elle et ses abandonment issues – comme une déesse. Pourtant, un schéma familial compliqué, un style de vie totalement atypiques et de possibles neurodivergences non diagnostiquées ont souvent raison de la brune qui galère avec l’autorité depuis sa plus tendre enfance, a cassé plus d’un nez à la sortie des bars et ne fonctionne correctement qu’en étant validée par les gens qui comptent pour elle. Après avoir bossé tour à tour comme roadie pour son père puis pour d’autres, elle s’est retrouvée malgré elle dans une sédentarité non choisie qui ont eu raison de sa santé mentale. Aujourd’hui, elle se relève peu à peu d’une dépression foudroyante et multiplie les nouveaux projets : un podcast militant qui rencontre son public et un nouveau rôle de batteuse de tournée qu’elle n’aurait jamais imaginé incarner un jour, notamment, un bon moyen de garder son esprit occupé et éviter de ruminer.
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Sujet: (annley) in our family portrait we look pretty happyLun 21 Aoû - 10:23
La nuit d’Ann n’avait rien eu de reposant. Dire qu’elle manquait cruellement de sommeil relevait de l’euphémisme, mais les dernières heures passées à Chicago n’avaient rien eu d’une promenade de santé, et elle ruminait depuis qu’elle avait quitté la pièce dans laquelle se trouvait Linda, sa (future) belle-mère, un être humain tout ce qu’il y avait de plus charmant – non – et auprès de laquelle elle avait fait une merveilleuse impression – encore moins. Ce n’était pas faute d’avoir été prévenue : Wes avait mentionné sa mère plus d’une fois ces trois dernières années et rares étaient les occasions où Linda avait marqué des points dans le cerveau de la brune, non pas qu’elle ait eu son mot à dire sur la question lors des deux premières années. Elle lui avait tout l’air d’une égoïste à la capacité émotionnelle d’une petite cuillère, doublée d’une intransigeante bonne femme au rapport malsain (pour ne pas dire complètement fétichiste) avec l’Asie. Elle s’était donc mentalement préparée lorsque Wes lui avait demandé de l’accompagner pour la première fois à Chicago. Et si elle appréhendait sa rencontre avec Linda, elle le devait bien à son futur mari – maintenant qu’ils allaient se marier, n’est-ce pas.

Elle ne s’était pas attendue à un tapis rouge. Ni même à ce que sa belle-mère soit aimable, pas alors qu’elle ne pouvait s’empêcher de s’imaginer un dragon à chaque fois que Wes mentionnait sa dernière frasque. Elle avait même anticipé les questions intrusives sur son niveau d’études et (pour peu qu’elle ait tapé le nom de son père sur google ou ait un peu suivi la presse à scandales) sur la réputation de son père.

Ce qu’elle n’avait pas prévu du tout, c’était de se faire trahir par son propre camp. Que Linda ait eut l’air surprise non seulement de voir son fils accompagné sur le pas de sa porte d’entrée, mais accompagné tout court. Trois ans qu’ils vivaient ensemble, plus d’un an qu’ils formaient un couple tout ce qu’il y avait de plus conventionnel, mais Wes n’avait pas daigné mentionner le nom d’Ann à sa mère une seule fois. Ni comme son amie, ni comme sa coloc, certainement pas comme sa petite amie. A partir de cet instant, Anneke s’était fermée. Linda, déstabilisée, s’était comportée plus odieusement que jamais – du moins Ann osait l’espérer, car elle l’avait été particulièrement -, avec ses questions, ses remarques et son jugement concernant ses choix de vie et son background familial. Wes, lui, semblait naviguer à travers cette journée avec le flegme de l’habitude, sans jamais s’inquiéter de son bien-être, comme si l’avoir prévenue du caractère de sa mère suffisait à effacer l’impression d’avoir été piégée au cœur d’une mauvaise plaisanterie.

Si Ann n’avait pas l’intention de faire part de son mal-être avant d’être rentrée à New York, afin d’éviter d’aggraver son cas et de se disputer avec celui qui était supposé être son unique allié dans cette ville stupide, Wes avait fini par mettre les pieds dans le plat au petit matin. Elle n’avait fait qu’acquiescer à ses inquiétudes : oui, Linda l’avait mise mal à l’aise, non, elle n’avait pas dormi beaucoup, oui, elle aurait mieux fait de s’abstenir de lui conseiller de chercher sa génitrice sur les réseaux sociaux car « c’est votre mère tout de même », et oui, elle se sentait comme la pire des ratées. Pas la moindre mention au fait qu’il était au moins à moitié responsable de son mal-être, ça attendrait New York, et surtout, pas besoin d’en faire toute une histoire auprès de Linda, ça irait, qu’il ne s’inquiète pas, surtout.

Il n’avait pas respecté cette simple demande. Et maintenant, Ann était recroquevillée sur le carrelage de la salle de bains depuis dix bonnes minutes, incapable de ne pas tenter de distinguer des mots au travers des éclats de voix. Elle se sentait abattue par chacune des bribes qu’elle réussissait à déchiffrer, également aussi abattue par toutes celles qu’elle ne comprenait pas. Elle se concentrait sur sa respiration, pria intérieurement que Wes ne la cherche pas lorsqu’elle l’entendit gravir les marches et soupira de déception lorsqu’il ne le fit pas, agacée par son propre esprit de contradiction. Elle n’était pas prête à lui parler mais aurait pourtant tout fait pour qu’il la serre dans ses bras, avait envie de le secouer mais besoin de paroles rassurantes. Aussi, lorsqu’il frappa doucement à la porte verrouillée, elle se leva en soupirant, ignorant le picotement de ses mollets endormis, et lui ouvrit.

Les yeux pleins de larmes et du poids de la déception, elle croassa d’une voix rauque : « I asked you not to make a fuss. » Ann s’éclaircit la gorge et lui céda le passage. Elle referma la porte sur laquelle elle s’appuya, les deux mains coincées dans son dos, et s’appliqua à éviter son regard. Quels que soient les mots qui se bousculaient dans ses pensées, il valait mieux qu’elle ne les prononce pas et elle en avait conscience. Car en cet instant, Ann n’était même pas en colère : elle était déçue et triste, et c’était peut-être encore pire.

« Yeah, you did. », laissa-t-elle cependant échapper lorsqu’il s’excusa. Et ces trois mots semblèrent déclencher une avalanche d’autres mots tous plus lourds de chagrin les uns que les autres. Car en cet instant, Ann se sentait utilisée. Comme si Wes avait planifié toute cette altercation minutieusement dans l’attente de reproches à faire à sa mère. Comme s’il avait espéré que Linda la blesse pour mieux pouvoir l’attaquer. La brune espérait que son esprit lui joue des tours, mais elle était incapable de calmer ses pensées et son cœur qui se brisait à chacune d’entre elles. « We’re supposed to love each other. To care, for fuck’s sake ! Mais tu lui as déroulé le tapis rouge pour m’en mettre plein la gueule. That’s not caring. » Dans son dos, ses doigts s’entremêlaient nerveusement, comme si elle cherchait à canaliser les larmes qui se pressaient dans ses yeux et la boule dans sa gorge qui menaçait d’exploser. « You never even told her about me. Not once in a whole fucking year, Wes. Why, if not to use me to get to her ? Because you were ashamed ? I’m not what she’d want for you so you’ve avoided the uncomfortable talk and let me deal with it myself after showing up unannouced ? » Et maintenant qu’elle avait étalé le contenu de chacune de ses pensées intrusives, elle se laissa glisser le long de la porte et se recroquevilla à nouveau, la tête dans les genoux. « You made it a disaster indeed. »
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Wesley Takagi
Wesley Takagi

Warnings :
Dépression, anxiété, crises d'angoisse, dépendance affective
Résumé :
Wesley est un garçon foncièrement gentil, drôle, bien que susceptible de commettre une maladresse à tout instant. Musicien et songwriter, il affectionne particulièrement le metal, et ce depuis qu’il est adolescent. Il sait toutefois quitter son univers lorsqu’il s’agit de sociabiliser, si bien qu’il est entouré d’amis de tous horizons. Une sévère dépression a cependant noirci le tableau de sa vie durant plusieurs années. Incapable d’écrire et de composer pendant de longs mois, il ne doit son salut qu’à la femme qu’il s’apprête aujourd’hui à épouser. Avec la sortie de son album solo et une tournée en perspective, des jours meilleurs semblent s’annoncer pour lui. Pourtant, son anxiété et un méchant complexe d’infériorité continuent à régulièrement lui jouer des tours.
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Mike Shinoda (polaroidpapers)
Pseudo :
Ada
Age du perso :
42 ans (2024) / 37 ans (2019) / 32 ans (2014)
Messages :
221
Nationalité & origines :
Nationalité américaine, origines japonaises du côté de son père
Statut du personnage :
2014 → Célibataire, 2019 → Dans une relation qui ne fonctionne pas, 2024 → Fiancé
Jobs :
2014 → Bassiste dans un groupe de heavy metal, 2019 → Toujours bassiste pour le même groupe mais celui-ci est sur le déclin, 2024 → Sort un album solo auto-produit, est sur le point de partir en tournée, envisage de monter un groupe avec l'ex de sa fiancée (longue histoire)

communautés :
Back & White / Glitter Nb Gay Bar (2014, 2019, 2024), Astor House Building (2024), The Overkill (2019, 2024)
Quartier de résidence :
2014/2019 → Brooklyn, 2024 → East Village, Lower East Side
Warnings : Dépression, anxiété, crises d'angoisse, dépendance affective
Résumé : Wesley est un garçon foncièrement gentil, drôle, bien que susceptible de commettre une maladresse à tout instant. Musicien et songwriter, il affectionne particulièrement le metal, et ce depuis qu’il est adolescent. Il sait toutefois quitter son univers lorsqu’il s’agit de sociabiliser, si bien qu’il est entouré d’amis de tous horizons. Une sévère dépression a cependant noirci le tableau de sa vie durant plusieurs années. Incapable d’écrire et de composer pendant de longs mois, il ne doit son salut qu’à la femme qu’il s’apprête aujourd’hui à épouser. Avec la sortie de son album solo et une tournée en perspective, des jours meilleurs semblent s’annoncer pour lui. Pourtant, son anxiété et un méchant complexe d’infériorité continuent à régulièrement lui jouer des tours.
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Sujet: Re: (annley) in our family portrait we look pretty happyVen 8 Sep - 0:12
Ça n'était pas la première fois qu'il commettait une bourde. Mais une bourde aussi grosse, ça, c'était inédit. Wesley le comprit dès les premiers mots d’Ann, qu’elle lui lança au visage avant même qu’il ait franchi la porte de la salle de bain. Il ne rétorqua rien, parce qu’elle avait raison : il s’était jeté sur la première occasion d’entrer en conflit avec sa mère, sans même songer à respecter le souhait de sa fiancée. Wes chercha son regard, y trouva de la lassitude et de la déception mêlées. Dans sa poitrine, son cœur se contracta.

Ann referma la porte derrière lui. Il s’appuya contre la lavabo, dans une position très inconfortable puisque la vasque lui rentrait dans le dos. Encore désorienté par sa dispute avec Linda, il ne parvint qu’à écouter les reproches de sa petite amie en silence. Sa gorge se serra un peu plus à chacun d’entre eux, si bien qu’il eut toutes les peines du monde à murmurer : « Oh no, no… God I'm so sorry. » Il n’avait aucun argument à opposer aux propos d’Ann : non, il n’avait pas pris soin d’elle, alors qu’il le lui avait promis. Maintenant (et donc trop tard), le brun comprenait qu’un tel comportement n’était pas digne d’un futur mari. Honteux, il baissa ses yeux sur ses mains, sur son annulaire gauche, à l’emplacement de sa future alliance.

Un mot dans le discours d’Anneke le fit particulièrement bondir. Retrouvant miraculeusement l’usage de la parole, il protesta : « Ashamed ? How could I be ashamed ? Ann, you're perfect, you really are perfect. There's nothing about you I'm not proud of. I love every single one of your flaws, ton impatience, tes zoomies et les fois où tu voles mes fringues neuves avant que j'aie eu le temps de les porter. I wonder every morning how a girl like you could end up with a man like me, because you're a ten and I'm a six at best. So, I'm really not ashamed, never, you're so smart, funny and fucking hot. » Il avait parlé vite, désespéré à l’idée qu’elle le pense ashamed, alors qu’il l’idolâtrait à un point presque ridicule. Conscient qu’il lui devait aussi des explications, il poursuivit confusément,  sans reprendre son souffle : « Je… Je sais pas vraiment ce que j'ai voulu faire. J'ai jamais voulu te faire de mal, j'ai jamais voulu t'utiliser, je te le jure, je t'en prie, crois-moi. J'ai seulement… J'ai pas réfléchi. (Il rougit de honte, parce qu'il s'était comporté comme un adolescent en crise, et non comme un adulte sur le point de fonder une famille.) J'ai cherché à l'emmerder, à la faire réagir, je sais, c’est bête, c’est puéril. Je rêvais de lui faire la surprise de ramener une fille bien au-dessus de tout ce qu'elle s'imaginait pour moi, bien au-dessus de ce à quoi je peux prétendre. I'm sure she knows you're a ten, sinon elle aurait pas réagi comme ça, ça l'agace que tu rayonnes autant. » Ann s’était laissée glisser contre la porte et spontanément, pour se mettre à sa hauteur, il s’assit à son tour sur le carrelage froid. Le fait qu’elle refuse de le regarder le paniqua. Il aurait aimé faire passer l’indicible par un échange de regard, lui montrer comme il était éperdument amoureux sans avoir à le formuler, lui qui était si mauvais avec les mots dès lors qu’il ne s’agissait pas d’une chanson. Doucement, il souffla : « But screw what she thinks, I love you baby, I love you so much, I'm so sorry. Je ne te l'ai pas assez montré, but you are my priority, you could ask me anything, anything, I swear to god I would do it. » Wesley était on ne peut plus sérieux : Ann n’avait qu’à prononcer un mot et il était prêt à tout quitter, tout abandonner pour elle. Et tant pis pour sa dignité, tant pis s’il paraissait trop accroché, trop dépendant selon son psy, c’était le cadet de ses soucis.

Et soudain, le pire scénario s’imposa dans le cerveau de Wes comme une vérité absolue. Il avait tout gâché, à nouveau. Anneke était trop bien pour supporter ses petites frasques immatures. Après un coup pareil, elle allait le quitter, annuler leurs fiançailles, lui rendre la bague. Le sang du musicien se glaça, son souffle se fit court. Parce qu’il avait voulu faire le malin auprès de Linda, il était sur le point de perdre l’amour de sa vie, car il lui semblait évident qu’à partir de maintenant, elle ne voudrait plus jamais entendre parler de lui. Les yeux brillants et la voix blanche, il implora : « Je sais que j'ai pas vraiment ressemblé au mari idéal depuis qu'on a atterri à Chicago and I know you’re mad at me, but Ann, please tell me… Do you still want to be my wife ? »
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Anneke Van Asten
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Sujet: Re: (annley) in our family portrait we look pretty happyMer 20 Sep - 21:22
Pour la première fois depuis plus d’un an, ce fameux soir où ils avaient explosé devant Debbie et Elior à leur plus grand désarroi, Ann se retrouvait incapable de regarder son fiancé. Elle ne craignait rien de plus que la peur dans son regard qu’elle devinait au ton de sa voix et qui aujourd’hui avait le don de l’agacer au plus haut point. Il n’avait pas le droit de la craindre autant. Pas le droit de geindre non plus lorsqu’il était l’unique responsable de toute cette situation. Et certainement aucun droit d’attendre d’elle qu’elle le rassure quand il était celui qui l’avait tant blessée. Ils n’en seraient pas là à chouiner comme deux abrutis pathétiques sur le sol de la salle de bain de sa mère s’il avait communiqué les raisons de sa visite à cette dernière. Non, même pas : il avait tous les droits du monde de vouloir annoncer son mariage à Linda en personne. Ann ne demandait pas la lune, du moins elle n’en avait pas l’impression. Tout ce qu’elle aurait souhaité aurait été que sa future belle-mère soit au moins au courant de son existence. Rien de plus. Qu’elle ait été au courant que son fils avait quelqu’un dans sa vie, et qu’il comptait lui présenter ce week-end. Elle n’avait pas l’impression de demander la lune.

Ça coulait même tellement de source qu’elle n’avait jamais songé à lui en parler ouvertement. Quel genre d’adulte de quarante ans débarque chez sa mère comme une fleur sans l’avoir prévenue à l’avance qu’il viendrait accompagné de la femme qui partage son lit depuis plus d’un an – quant à sa vie, ça, elle ne comptait même pas les années, mais c’était accessoire. Bref, l’entendre ainsi bafouiller son laïus ridicule et ses explications confuses qui n’avaient ni queue ni tête relevait presque de la torture pour Anneke qui se sentait incapable de l’écouter. « Wes… », tenta-t-elle de le couper à plusieurs reprises, les mains sur les tempes. Chaque mot prononcé lui brisait un peu plus le cœur. Ses paradoxes également lui faisaient mal : elle aurait voulu qu’il se taise et la laisse tranquille, mais en même temps, voulait qu’il la prenne dans ses bras, la serre très fort et s’excuse pour de vrai. Sans geindre. Sans paniquer. Juste admettre son erreur et y remédier. A la place, il continuait sur sa lancée, le cœur d’Ann menaçait d’exploser en morceaux dans sa poitrine et finalement, à sa dernière question, c’est elle qui explosa : « Wes, arrête. Juste arrête, ok ? Stop. » La brune déglutit difficilement, respira, se força à baisser le volume de sa voix pour que sa belle-mère en bas ne l’entende pas. « Me sert pas les yeux de chien battu, pas à moi. Ça suffit pas. » Elle ne les voyait pas, mais elle les devinait sans peine. A vrai dire, Ann le connaissait bien, un peu trop bien pour que ça lui soit bénéfique dans cette situation. Elle releva doucement un regard pesant de déception, croisant l’espace d’une demi-seconde celui de son fiancé. « D’ailleurs tu trouves ça drôle de donner des notes aux gens comme à un devoir de math ? A ten, a six, what even the fuck Wes ? What does that even fucking mean ? »

Did she still want to be his wife, then ? Elle n’avait pas encore répondu à la seule question qu’il avait osé lui poser. Une part d’elle reconsidérait sérieusement cette option. Voulait-elle vraiment passer le restant de ses jours à craindre un nouvel accès délirant de son compagnon ? A anticiper chacune de ses idées stupides pour ne plus les subir ? D’un côté, il en avait peu. Au quotidien, Wes était l’être le plus prévenant de la planète, un amour, si compatible avec Ann qu’elle n’était pas certaine de retrouver un semblant d’amour un jour s’ils venaient à se séparer. D’ailleurs, cette simple pensée suffisait à lui submerger les yeux de larmes qu’elle peina à contenir. D’un autre côté, lorsqu’il était traversé par une mauvaise idée, elle était généralement très mauvaise. Et pas seulement mauvaise, non, blessante également. Comme celle-ci.

« Putain Wes, » elle cracha sans lui laisser une seule seconde de répit, l’obligeant à l’écouter jusqu’au bout avant d’en placer une, « t’espérais quoi, sérieux ? Qu’elle me trouve merveilleuse et que je trouve ça super drôle comme petite blague et qu’on te pardonne toutes les deux d’avoir fait de la merde ? Fuck no ! You played with us like we weren’t even humans and now she hates me, I hate her, and nothing’s ever gonna change cause you didn’t even give us the chance to fucking try. » Pas qu’Ann ait eu une quelconque envie d’essayer d’apprécier Linda, pas après tout ce qu’elle avait entendu à son sujet ces cinq dernières années. Mais c’était le principe. Il ne lui avait même pas donné l’occasion d’essayer, il avait décidé pour elle le jour où il s’était dit qu’il serait marrant que sa mère apprenne en la voyant l’existence d’Anneke. Et effectivement, tout ce petit jeu aurait pu être drôle si la principale concernée avait été concertée avant. Là, elle se sentait utilisée, et ce sentiment lui creusait la poitrine comme un gigantesque trou noir. Se battant contre les larmes, elle conclut, sentencieuse : « You hurt me. Me, your mom, yourself even. Alors revenir comme une fleur en me disant que tu m’aimes et que tu regrettes, c’est pas comme ça que ça marche, je suis désolée. »
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Wesley Takagi
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2014/2019 → Brooklyn, 2024 → East Village, Lower East Side
Warnings : Dépression, anxiété, crises d'angoisse, dépendance affective
Résumé : Wesley est un garçon foncièrement gentil, drôle, bien que susceptible de commettre une maladresse à tout instant. Musicien et songwriter, il affectionne particulièrement le metal, et ce depuis qu’il est adolescent. Il sait toutefois quitter son univers lorsqu’il s’agit de sociabiliser, si bien qu’il est entouré d’amis de tous horizons. Une sévère dépression a cependant noirci le tableau de sa vie durant plusieurs années. Incapable d’écrire et de composer pendant de longs mois, il ne doit son salut qu’à la femme qu’il s’apprête aujourd’hui à épouser. Avec la sortie de son album solo et une tournée en perspective, des jours meilleurs semblent s’annoncer pour lui. Pourtant, son anxiété et un méchant complexe d’infériorité continuent à régulièrement lui jouer des tours.
Avatar, © : Mike Shinoda (polaroidpapers) Pseudo : Ada
Age du perso : 42 ans (2024) / 37 ans (2019) / 32 ans (2014)
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Nationalité & origines : Nationalité américaine, origines japonaises du côté de son père
Statut du personnage : 2014 → Célibataire, 2019 → Dans une relation qui ne fonctionne pas, 2024 → Fiancé
Jobs : 2014 → Bassiste dans un groupe de heavy metal, 2019 → Toujours bassiste pour le même groupe mais celui-ci est sur le déclin, 2024 → Sort un album solo auto-produit, est sur le point de partir en tournée, envisage de monter un groupe avec l'ex de sa fiancée (longue histoire)

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Sujet: Re: (annley) in our family portrait we look pretty happyJeu 5 Oct - 23:26
Tout paniqué qu’il était, Wes ne réalisait pas à quel point il se montrait oppressant, avec son discours confus, maladroit et désespéré. La peur d’avoir tout gâché l’empêchait de réfléchir correctement, de se mettre à la place d’Anneke. Comme un gamin, il cherchait à être rassuré, quémandait la confirmation qu’elle l’aimait toujours, ce qui ne manqua pas de décupler la colère de sa fiancée. Lorsqu’elle lui coupa la parole, Wes se ratatina. Son regard croisa le sien durant une seconde à peine, mais ce qu’il y lut suffit à lui couper toute envie de protester. « I'm sorry… », souffla-t-il faiblement, à nouveau, avant de se taire pour de bon et d’écouter les reproches d’Anneke, le dos rond.

Il n’avait pas grand-chose à dire pour sa défense. À la lumière de l’opinion d’Ann, il devait bien reconnaître que sa petite manigance constituait la pire idée qu’il ait jamais eue. Jamais, au grand jamais, il ne s’était attendu à de telles conséquences. Wesley avait juste voulu provoquer une moue désapprobatrice sur le visage de Linda et voilà qu’il se retrouvait à deux doigts de rompre ses fiançailles. Cette pensée lui souleva le cœur. Ann n’avait pas répondu à sa question, préférant le noyer sous une cascade de reproches hélas justifiés – il comprenait qu’elle ait pu se sentir utilisée, maintenant qu’elle lui expliquait son ressenti. Le brun savait que Linda était redoutable et il n’avait rien fait pour qu’Ann soit à l’abri de ses piques vicieuses, au contraire. Wes baissa les yeux tandis qu’un grand vide se creusait en lui : si elle le larguait, il ne pourrait pas prétendre qu’il ne l’avait pas cherché.

Les derniers mots de la jeune femme finirent de l’assommer. Elle ne le regardait pas, s’obstinait plutôt à fixer chaque élément de la salle de bain excepté son fiancé, mais Wes la connaissait suffisamment pour la savoir au bord des larmes. Incapable de trouver les bons mots, il préféra garder le silence plutôt que se lancer dans un discours aussi hasardeux que le précédent. De longues minutes s’écoulèrent, durant lesquelles les mots d’Anneke tournèrent en rond dans sa tête, se superposant parfois à ceux prononcés par Linda un peu plus tôt dans la matinée. Au loin, il entendait la respiration hachée d’Ann, sans pour autant réussir à se raccrocher à la réalité.

Et puis tout d’un coup, il releva le menton. Cette salle de bain exiguë l’angoissait, cette maison l’angoissait, la présence de Linda quelques mètres plus bas le rendait bête comme tout : il fallait qu’ils s’en aillent. Ne serait-ce que pour Ann, pour la soustraire à cette ambiance délétère qu’il avait participé à créer, pour ne pas qu’elle ait à affronter Linda comme si de rien n’était. Timidement (Wes marchait littéralement sur des oeufs), il proposa : « You know what, let's get out of here. You can dump me in the middle of the street, but please Ann, let's get out of this fucking house. » Il se redressa un peu, soudain déterminé à essayer de sauver le peu de meubles qu’il restait à sauver. « I'm gonna pack everything… (la suite de la phrase sembla lui arracher la gorge, mais il la prononça quand même : ) And apologize to Linda. » Il n’en avait aucune envie, surtout après la violence de ce qu’elle lui avait balancé à la figure quelques minutes auparavant, mais la moindre des choses était d’expliquer à sa mère qu’Ann n’était pour rien dans toute cette mascarade et qu’il en était l’unique responsable.

Doucement, comme pour éviter de brusquer Ann qui évitait toujours de le regarder, il se leva et se glissa dans le couloir. Il lui fallut une vingtaine de minutes pour rassembler leurs affaires (sa gorge se noua lorsqu’il glissa dans la valise d’Ann ce pull qu’elle lui avait volé) et s’expliquer auprès de sa mère. C’est cette dernière étape qui lui demanda le plus d’efforts, il s'exécuta en serrant les dents mais réussit miraculeusement à tenir parole. Finalement, il retrouva celle qui était encore sa fiancée – peut-être plus pour longtemps – dans l’allée. Une fois le coffre chargé et un au revoir à peine cordial adressé à Linda, il se tourna vers Ann. « Where do you want to go ? » Traduction : est-ce que tu veux rentrer à NY, si oui, avec ou sans moi, ou est-ce qu’on continue jusqu’à la prochaine étape de notre voyage. « If you don't know, I can just drive to the next motel. » Il revenait à Anneke de choisir la suite des événements. Vu comment la situation à Chicago avait tourné au vinaigre, Wesley avait manifestement pris assez d’initiatives pour le restant de sa vie.
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Anneke Van Asten
Anneke Van Asten

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internalized ableism, adhd burn out, trouble anxieux et dépression mostly
Résumé :
Fille unique d’un papa poule dont les albums de heavy metal ont fait le tour du monde et cumulent à peu près autant d’heures d’écoute à l’année que d’habitants sur la côte est des Etats-Unis, Anneke ne devrait pas avoir de grands problèmes dans la vie. Elle parle trois langues couramment, a voyagé autour du monde dès la plus tendre enfance, possède un compte en banque qui s’alimente tout seul, est depuis peu fiancée à un homme qui la connaît par cœur et la traite – elle et ses abandonment issues – comme une déesse. Pourtant, un schéma familial compliqué, un style de vie totalement atypiques et de possibles neurodivergences non diagnostiquées ont souvent raison de la brune qui galère avec l’autorité depuis sa plus tendre enfance, a cassé plus d’un nez à la sortie des bars et ne fonctionne correctement qu’en étant validée par les gens qui comptent pour elle. Après avoir bossé tour à tour comme roadie pour son père puis pour d’autres, elle s’est retrouvée malgré elle dans une sédentarité non choisie qui ont eu raison de sa santé mentale. Aujourd’hui, elle se relève peu à peu d’une dépression foudroyante et multiplie les nouveaux projets : un podcast militant qui rencontre son public et un nouveau rôle de batteuse de tournée qu’elle n’aurait jamais imaginé incarner un jour, notamment, un bon moyen de garder son esprit occupé et éviter de ruminer.
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(2014 & 2019) célibataire, (2024) fiancée
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Sujet: Re: (annley) in our family portrait we look pretty happyLun 30 Oct - 12:56
Le silence qui suivit sa soufflante était peut-être pire encore que les excuses répétées de Wesley. Le silence signifiait certes qu’il avait compris quelque chose, mais il laissait aussi Anneke seule avec ses pensées et retenir ses larmes était de plus en plus difficile. Psychologiquement, elle se sentait vraiment très conne. Comme si elle aurait dû se douter à l’avance que ce voyage à Chicago cachait quelque chose et que ce qui se passait était totalement sa faute car elle aurait dû s’inquiéter des intentions de Wes avant. Après tout, elle connaissait sa relation tumultueuse avec sa mère, elle savait qu’il ne l’appelait pour ainsi dire jamais et qu’elle n’en faisait pas beaucoup plus pour prendre des nouvelles de son fils. Elle aurait dû le voir venir, probablement, et elle aurait pu éviter ça. Physiquement, c’était pire. Entre le sentiment de rejet intense qu’elle avait vécu avec Linda qui avait passé chaque seconde en sa compagnie à lui rappeler qu’elle ne serait jamais assez pour valoir la peine d’être connue et l’horrible impression de trahison qu’elle ressentait face à celui qu’elle considérait pourtant comme son meilleur allié, tout son être était douloureux. Sa poitrine était comme comprimée sous deux tonnes de briques et la boule au fond de sa gorge lui faisait si mal qu’elle n’était pas certaine de pouvoir en sortir un son à nouveau. Le silence uniquement brisé par sa respiration hachée était encore alourdi par la présence de son fiancé à qui elle aurait voulu exprimer le fond de sa pensée sans lui hurler dessus, communiquer exactement ce dont elle avait besoin… mais encore fallait-il trouver les mots.

Bref, les minutes passaient et relevaient de la torture et quand enfin Wes proposa une solution à leur problème, Ann soupira de soulagement. Sortir de cette maison semblait la meilleure chose à faire et elle ne lui dit pas, mais s’excuser auprès de sa mère était la meilleure idée qu’il avait eue depuis leur départ de l’Astor House. Docilement, sans lui répondre pour autant, sans le regarder non plus, elle s’écarta de la porte pour le laisser sortir et une fois assurée qu’il ne pourrait pas l’entendre, Anneke s’autorisa enfin à fondre en larmes, recroquevillée dans son petit coin de salle de bain.

Craquer lui fit du bien. Et quand, vingt bonnes minutes plus tard, la brune se dirigea vers la sortie pour y attendre sa moitié, c’est les yeux rougis mais un peu plus apaisée et définitivement plus légère qu’elle offrit un au revoir poli à sa future belle-mère. Wes la rejoignit peu après, et pour la première fois depuis un bon moment, Ann s’autorisa à le regarder dans les yeux. Il marchait sur des œufs, c’était indéniable. Il fallait dire qu’elle n’avait toujours pas offert de réponse à la question, et elle réalisait en cet instant l’angoisse qui semblait s’être emparée du musicien. « No, ehm, I don’t know. But not a motel. » En ouvrant le coffre de la voiture pour y charger les bagages, elle continua : « I don’t want to socialize just yet. Can we go somewhere quiet with zero people around ? » Elle souleva une valise que lui tendait Wes et leurs doigts se touchèrent l’espace d’une demi-seconde. Une décharge électrique la traversa – vraiment, elle ne s’y habituerait jamais. Et doucement, elle souffla : « I think we need to talk about what happened. If we’re gonna spend our lives together we need to sort this out. So bring me somewhere quiet where we can do that and when we're okay we can go wherever and do whatever. »
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Wesley Takagi
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Sujet: Re: (annley) in our family portrait we look pretty happyDim 10 Déc - 23:40
C’est avec un poids infiniment lourd logé au fond de l’estomac (et sans un regard pour sa mère, qui les observait depuis le perron) que Wesley s’affaira à ranger le coffre de la voiture. Sa main frôla celle d’Ann lorsqu’il lui tendit l’un des bagages et le picotement qu’il ressentit faillit lui faire monter la nausée. Pourrait-il réellement se passer d’elle, si jamais elle répondait non à sa question qui restait en suspens ? Wes serra les dents. Non, évidemment que non, il n’en serait pas capable. Rien dans sa vie ne le rendait plus heureux qu’elle, pas même la sortie de son album, ni la tournée qui s’approchait. Cette tournée, d’ailleurs, il ne se voyait pas la faire sans elle, ça n’avait tout simplement plus de sens s’ils ne vivaient pas l’expérience ensemble, s’il n’avait subitement plus personne à rendre fier.

Wes s’installa côté conducteur et jeta un coup d'œil dans le rétro. Sa mère était déjà rentrée à l’intérieur de la maison. Tandis qu’il déroulait dans sa tête le pire des scénarios, Ann exprima son souhait de trouver un endroit isolé. Le musicien releva le regard et s’empressa d’acquiescer. « Ok, ok, pas de motel. Il y a un lac à 20 minutes d’ici. Dans mon souvenir, c’est calme. » Il s’était tant précipité pour répondre qu’il faillit manquer la phrase suivante. If we’re gonna spend our lives together we need to sort this out. Un soulagement presque douloureux se répandit en lui. Ann ne rejetait pas complètement l’idée du mariage. Il avait besoin de montrer patte blanche, certes, mais elle ne le larguait pas. Pas encore.

C’est sans un mot qu’il conduit les vingt minutes prévues, trop effrayé à l’idée de dire une bêtise. Le lac n’avait rien d’extraordinaire, mais comme l’avait demandé Ann, il était presque désert, à l'exception de quelques promeneurs bravant les températures négatives. Wes éteignit le moteur, sortit de l’habitacle, puis enfila bonnet et veste. Il observa la jeune femme faire de même et quand elle eut terminé, s’enquit : « Tu veux en parler maintenant ? Marcher un peu ? » Marcher semblait être l’option la plus indiquée, plutôt que de geler sur place, mais comme l’un n'empêchait pas l’autre, Wes se lança au bout de quelques pas : « I’m sorry for the way I tried to apologize. It was dumb and creepy. » Honteux, il renifla, le nez fourré dans le col de sa veste. « Sorry for the grade thing too, I didn’t want to be like Mark fucking Zuckerberg. » Il jeta un coup d'œil à Ann, tenta de lire sur son visage ce qu’elle pouvait bien ressentir, mais finit par abandonner, incapable d’identifier l’émotion qui la traversait. Wes soupira. Il était temps d’en venir au cœur du problème. « J’aurais jamais dû te mettre en première ligne. » Il connaissait pourtant ses rêves de famille unie, mais n’avait réussi qu’à offrir à Ann les balles perdues d’un conflit qui durait depuis quarante ans. Linda n’aurait certainement pas mieux réagi si elle avait été prévenue à l’avance, au contraire, elle aurait eu le temps de préparer soigneusement ses petites piques. Mais Wesley avait commis une grosse erreur en échafaudant sa vengeance égoïste dans son coin. « And I should have let you into the secret. » Car Ann était son binôme, son double, la personne qui connaissait habituellement tout de lui et de ses plans, même quand ces derniers étaient foireux. Depuis le début, il aurait dû l’inclure dans son délire, elle l’aurait, au mieux, dissuadé de faire une telle scène, et au pire, elle serait devenue sa complice dans ce mauvais tour joué à Linda. « Je suis désolé. »  

Un long silence s’installa entre eux. Cinq bonnes minutes passèrent, avec pour seul bruit de fond le vent dans les feuilles et les discussions des promeneurs au loin. Wes laissa à Ann le temps de digérer ses excuses, se contentant de suivre le sentier sans rien dire, tandis que le froid attaquait ses mains pourtant logées au fond de ses poches. L’endroit lui rappelait des souvenirs, des parties de pêche catastrophiques avec son grand-père, qu’il aurait volontiers racontées à Ann pour qu’elle puisse se moquer de lui. En temps normal. Car là, il avait l’impression que le moindre regard de travers pouvait mettre fin à leurs fiançailles. Gérer les disputes dans un couple n’avait jamais été son fort – gérer un couple tout court non plus. Plus jeune, il aurait fui, tout simplement, tant la situation ressemblait à un supplice. N’y tenant plus, il osa finalement : « How, how do you feel right now ? »
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Anneke Van Asten
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Sujet: Re: (annley) in our family portrait we look pretty happyMer 17 Jan - 22:25
Les vingt minutes de trajet vers le lac où Wes l’emmenait se déroulèrent dans un silence pesant. Jamais, pas même cinq ans plus tôt, un tel malaise n’avait plané entre eux. Au contraire : Ann avait toujours apprécié pouvoir ne rien dire en présence du musicien. Ça n’était d’habitude jamais bizarre, jamais mauvais signe… Ils vivaient une première, et s’ils s’y étaient habitués en redécouvrant leur relation au fil de l’année qui s’était écoulée, celle-ci n’avait rien d’agréable, et par conséquent, rien en commun avec les autres. Pourtant, elle ne chercha pas à briser le silence. De temps à autres, elle jetait un regard discret vers le brun qui conduisait, muet comme une tombe et la mâchoire crispée. Une fois, même, elle se surprit à penser que la frayeur qu’elle lui infligeait ne lui ferait pas de mal, et qu’il l’avait finalement bien mérité, mais elle chassa cette réflexion aussi réaliste soit-elle, horrifiée à l’idée de souhaiter une quelconque forme de malheur à l’homme de sa vie. Ça ne lui ressemblait pas. Pas avec Wes.

La conclusion se dessinait au fil des minutes qui s’écoulaient et de son cerveau qui se calmait, la laissant somnolante et le cœur douloureux : elle devait mettre les points sur les i, pas lui infliger un silent treatment infini au prétexte qu’il avait merdé et qu’il l’avait cherché. Au contraire, Anneke voulait tirer des leçons de cet incident, pour lui comme pour elle, parce qu’elle ne supportait pas ne serait-ce que la pensée d’une vie sans Wes et que de ce fait, il était hors de question qu’il gâche tout maintenant.

Pour autant, la brune ne délia pas sa langue pour autant, même lorsqu’ils arrivèrent sur place. L’air glacial de l’hiver lui mordait les joues et les doigts. Elle aurait dû emmener des gants, pensa-t-elle après avoir enfilé son bonnet, enfonçant ses mains gelées au fond des poches de sa veste. « On marche ? », proposa-t-elle doucement en réponse à la question de Wes. Moins sentencieuse que vingt minutes plus tôt, son ton s’était adouci. Elle avait l’impression qu’elle pourrait s’écrouler de fatigue à tout instant, ses paupières étaient lourdes et douloureuses, sa voix faible. Mais elle emboîta le pas du musicien et le suivit de près, trottinant presque pour suivre ses grandes jambes.

Au bout de quelques pas, le musicien ouvrit la bouche et un vertige déstabilisa Anneke qui redoubla d’efforts pour rester stoïque sur ses deux jambes. Elle garda le regard fixe, droit devant elle, concentrée sur les mots de Wes, et le silence s’abattit à nouveau sur le couple. Pour être honnête, elle ne savait pas quoi répondre. Démunie, à la fois touchée par ces excuses en règles – en comparaison au désastre dont elle avait été témoin plus tôt – et blasée d’en être arrivée là, Ann se contenta de hocher la tête, une approbation silencieuse qui allait devoir suffire à Wesley pour les minutes à venir. Elle marcha longtemps, passant en revue les évènements du week-end, analysant la moindre situation, préparant sa réponse, incapable de prononcer le moindre mot. C’est finalement la question finale du brun, après cinq nouvelles longues minutes à marcher côte à côte dans un silence pesant, qui délièrent la langue d’Anneke. « Not… great. But better. », articula-t-elle doucement. Elle avait toujours l’impression de s’être fait rouler dessus par un bus, mais elle ne doutait plus de son futur mari, on avait progressé. Enfin déterminée à parler, elle déclara après quelques pas supplémentaires : « You’re right, you should have told me. Je m’en fous d’avoir une relation avec ta mère, c’est pas elle que j’épouse, donc si tu m’avais dit que tu voulais la faire chier on aurait tout planifié tous les deux. Ce que j’ai pas aimé c’est d’être prise de court. Tu m’as laissée tomber, là-bas. » Ann s’arrêta pour mieux regarder son fiancé. Maintenant qu’elle avait l’esprit plus clair, elle savait où elle allait. « Babe, we’re getting married soon. I need to be able to trust you if we want this to work. I don’t want this to happen again, ever. » Elle pourrait très sérieusement remettre tout son couple en question si c'était le cas.

Dans une tentative de trêve cependant, ses mains cherchèrent doucement celles de son fiancé, un contact qui la soulagea, quand bien même elle était l’instigatrice de cette distance qui s’était creusée entre eux en quelques heures à peine. Elle leva les yeux vers le regard penaud de Wes avant de poser son ultime question : « So, can I trust you ? »
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(annley) in our family portrait we look pretty happy

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