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 we used to be best buddies { tess

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Agnes Gallagher
Agnes Gallagher

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Résumé :
Agnes est issue d'une famille de classe moyenne américaine et aimante. Sa mère possède sa propre boutique de gâteaux de fêtes et son père désormais retraité travaillait comme accessoiriste sur la scène de Broadway. Boule d'energie depuis sa plus tendre enfance, Agnes n'a jamais pu tenir en place et a accumulé un certain nombre d'activités en dehors de l'école où elle se débrouillait sans exceller. Naturellement elle a fini par trouver sa voie et se passionner par la musique, le chant et la comédie, et avec le soutien et support de ses parents, en plus d'un travail acharné, elle a intégré une université spécialisée dans les arts de la scène et plus précisément dans la comédie musicale. Sous cette façade réussite, se cache néanmoins une relation complexe avec une mère très autoritaire et étouffante, des difficultés à lier des amitiés solides et une grande impulsivité qui n'est pas toujours très facile à gérer au quotidien. Plutôt directe et caractérielle, Agnes se sent prise au piège d'une lutte entre ses idéaux féministe et ses envies de liberté et les attentes et la pression imposées par la société et souvent incarnées par sa mère.
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Age du perso :
28 - 33 - 38
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Nationalité & origines :
américaine & blanche
Statut du personnage :
En couple (2014) Célibataire (2019) En couple (2024)
Jobs :
comédienne (2013,2018,2023)

communautés :
the nines, glitter and b gay
Quartier de résidence :
Manhattan
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Résumé : Agnes est issue d'une famille de classe moyenne américaine et aimante. Sa mère possède sa propre boutique de gâteaux de fêtes et son père désormais retraité travaillait comme accessoiriste sur la scène de Broadway. Boule d'energie depuis sa plus tendre enfance, Agnes n'a jamais pu tenir en place et a accumulé un certain nombre d'activités en dehors de l'école où elle se débrouillait sans exceller. Naturellement elle a fini par trouver sa voie et se passionner par la musique, le chant et la comédie, et avec le soutien et support de ses parents, en plus d'un travail acharné, elle a intégré une université spécialisée dans les arts de la scène et plus précisément dans la comédie musicale. Sous cette façade réussite, se cache néanmoins une relation complexe avec une mère très autoritaire et étouffante, des difficultés à lier des amitiés solides et une grande impulsivité qui n'est pas toujours très facile à gérer au quotidien. Plutôt directe et caractérielle, Agnes se sent prise au piège d'une lutte entre ses idéaux féministe et ses envies de liberté et les attentes et la pression imposées par la société et souvent incarnées par sa mère.
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Sujet: we used to be best buddies { tessLun 23 Oct - 15:43
Agnes est sur la reserve malgré les tentatives de Vera pour apaiser la situation qui s’est envenimée au fil du temps. La comédienne est une personne qui revient rarement sur ses décisions et ce depuis toujours, alors lorsqu’elle doit le faire, c’est avec une prudence extrême et beaucoup de distance dans un premier temps. C’est sa façon à elle de se protéger, de rester fidèle à elle même malgré les épreuves qui se dressent en travers de son chemin. Agnes est souvent à fleur de peau, trop sensible au goût de ses proches, mais au delà de ces traits dont elle se passerait bien, elle est aussi et surtout bien incapable de protéger son cœur des émotions non filtrées qui la foudroient sans aucune forme de ménagement depuis qu’elle est suffisamment âgée pour s’en souvenir. Pour Agnes, il est habituellement bien plus simple de fuir les situations problématiques que d’essayer de déployer son énergie à les résoudre. Certains y voient une forme de lâcheté, d’autre une intransigeance dépourvue de compassion, mais la vérité est bien plus nuancée et rares sont ceux qui en ont conscience…Ce que son esprit est incapable de filtrer, Agnes doit le faire elle même en posant ses limites, aussi psychorigides puissent-elles paraitre aux autres.

Elle s’approche néanmoins de Tess avec bonne volonté et l’esquisse d’un sourire qu’elle veut avenant. Agnes ne sait pas vraiment par où commencer. Mettre les pieds dans le plat comme elle le fait habituellement ne semble pas la meilleure idée du monde et en dehors de cette façon de faire hautement caractéristique, Agnes n’a pas la moindre idée de ce qui pourrait être appropriée. La rousse ne fait hélas pas partie de ce gens qui excellent dans l’art de tourner autour de pot pendant des heures et d’obtenir des autres l’amorce d’une conversation sérieuse.

- Salut, je peux m’asseoir ?

Une formule de politesse et une question à laquelle elle répond elle même en s’autorisant le geste, voilà déjà une entrée en matière réussie. Agnes se mord la lèvre inférieur et pianote quelques instant sur la table avec ses ongles avant d’être vite étouffée par le silence et la gêne qui flotte dans l’air. La comédienne ne devrait pas être nerveuse, après tout, elle n’a rien à se reprocher dans cette histoire, mais tout ceci est bien en dehors de sa zone de confort.

- Vera, m’a dit qu’on devrait parler, que tu avais des choses à dire alors je suis là si tu veux qu’on discute…

Agnes aurait pu tenter de parler de la pluie dehors qui martèle contre les vitres, attendre que Tess aborde elle-même le sujet qui a véritablement de l’importance mais chassez le naturel qu’il revient au galop et la voila qui met les pieds dans le plat une fois de plus.

@Tess Gao
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Sujet: Re: we used to be best buddies { tessDim 29 Oct - 16:24
La fatigue se lisait sur ses traits. Nuits de garde et journée à s’occuper de sa mère, vivre entre deux maisons, la sienne et celle dans laquelle elle se trouvait forcée de revenir, tant d’années après son déménagement durant ses études. Vivre entre trois maisons, ou plutôt, deux maisons et un appartement qu’il lui arrivait de quitter furtivement, l’ombre de la culpabilité dans ses pas. Oublier de vivre, dans la demeure qui aurait dû être son refuge et qu’elle semblait éviter, désormais, pour mieux fuir une vérité trop difficile à admettre. Et au milieu des ruines, compter les erreurs. Tess dormait peu, les raisons divergeaient, mais les jours semblaient glisser trop vite sur elle. Et elle était là, dans une soirée acceptée du bout des lèvres – ou plutôt du texto – pour ne pas rentrer chez elle, pour s’accorder un peu de temps loin des ennuis du quotidien, pour espérer secrètement y retrouver quelqu’un …

Mais pas Agnès. Agnès et ses yeux qui la jugeaient, Agnès et les souvenirs qui affluaient, Agnès et les éclats de voix dans ses oreilles, Agnès et les regrets. Son verre de vin à la main, Tess la vit s’approcher et la saluer, s’entendit répondre poliment :

« Salut Agnès. Je t’en prie. »

Les discussions avec Vera lui revinrent. Oui, elle avait exprimé l’envie de recommencer, si elle le pouvait, les réflexions qui avaient grandi, mûri, depuis longtemps. Mais face à l’autre femme, son courage l’abandonna, et elle se sentit vulnérable, dans cette grande pièce, avec sa culpabilité, sa peine et sa fatigue, comme si ce qui était apparu très clair dans ses ruminations personnelles devenait soudain impalpable dans la cacophonie douce d’un appartement qui n’était pas le sien, au milieu d’une foule qui paraissait davantage étouffante que réconfortante. La chaleur du lieu et l’odeur de la fête prenaient tout à coup un goût cendreux. Et Agnès était décidée à ne pas faire semblant : droit au but. C’était courageux. Brave. Infiniment plus que ce dont elle aurait été capable. Le vin se perdit dans le mauvais conduit, et Tess piqua du nez dans son verre en toussotant, essayant autant que possible de ne pas montrer sa surprise – ou sa gêne. Peine perdue. Au moins n’avait-elle pas recraché le contenu de sa gorge, ce qui aurait été vraiment humiliant. A la place, elle inspira profondément et se gratta le gosier avant de dire :

« Je … euh … »

Le balbutiement se perdit quelque part dans le fond de sa bouche. Se relevant du canapé où elle se trouvait, la trentenaire tenta une habile diversion, le temps de reprendre contenance et de remettre ses pensées en place :

« On devrait peut-être trouver un endroit plus calme. »

Il était des conversations qu’il valait mieux éloigner des oreilles indiscrètes ou des yeux trop perçants. Se glissant à travers les différents invités, Tess se dirigea vers l’arrière de l’appartement, jusqu’au bureau près des toilettes au fond du couloir qu’elle avait repéré en y allant peu après son arrivée. Une fois à l’intérieur, elle se retourna pour enfin faire face à Agnès et se rendit compte qu’elle n’avait désormais plus d’échappatoire.

Sauf qu’elle ne savait pas quoi dire, ou plutôt par où commencer. Trop d’années, de rancœur, de peine, d’agacement écoulés. Ses tempes bourdonnaient, ce soir n’était peut-être pas le bon soir. Ou alors, c’était exactement le soir qu’il fallait, parce qu’elle n’avait pas le choix, ou plutôt, parce que si elle fuyait, ce serait tirer définitivement un trait sur l’une des plus anciennes relations de son existence – quasiment la plus ancienne, quand elle y pensait, à l’exception de sa mère, évidemment. Aucun début ne semblait convenable. Et il lui venait des phrases qui n’avaient rien à voir, lancées tout à trac, qui s’arrêtaient heureusement au bord de ses lèvres, mais avaient le défaut de les laisser closes, finalement, ces lèvres qui accentuaient le silence ambiant, de ces silences qui n’avaient rien de confortables, qui grattaient sous la peau avec du verre pilé, qui crissaient sous son crâne en y déclenchant une tempête infâme de mots en bouillie, hachés par l’hésitation ou la honte. Et elles ne donnèrent naissance qu’à un piteux aveu, expiré entre ses dents :

« J’ai dit à Vera que tu me manquais et ... que j'étais désolée. »
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Agnes Gallagher
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Résumé : Agnes est issue d'une famille de classe moyenne américaine et aimante. Sa mère possède sa propre boutique de gâteaux de fêtes et son père désormais retraité travaillait comme accessoiriste sur la scène de Broadway. Boule d'energie depuis sa plus tendre enfance, Agnes n'a jamais pu tenir en place et a accumulé un certain nombre d'activités en dehors de l'école où elle se débrouillait sans exceller. Naturellement elle a fini par trouver sa voie et se passionner par la musique, le chant et la comédie, et avec le soutien et support de ses parents, en plus d'un travail acharné, elle a intégré une université spécialisée dans les arts de la scène et plus précisément dans la comédie musicale. Sous cette façade réussite, se cache néanmoins une relation complexe avec une mère très autoritaire et étouffante, des difficultés à lier des amitiés solides et une grande impulsivité qui n'est pas toujours très facile à gérer au quotidien. Plutôt directe et caractérielle, Agnes se sent prise au piège d'une lutte entre ses idéaux féministe et ses envies de liberté et les attentes et la pression imposées par la société et souvent incarnées par sa mère.
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Sujet: Re: we used to be best buddies { tessMar 7 Nov - 14:59
Tw : mention de personnage extrêmement toxique

Un endroit plus calme, une bonne idée du point de vue d’Agnes, qui même si elle passe une bonne soirée n’aurait rien contre un peu de silence, surtout pour avoir ce genre de conversations qu’elle redoute pour diverses raisons. Elle et Tess sont bien différentes et même si elle se connaissent assez bien finalement, cela ne facilite pas toujours la communication entre les deux jeunes femmes. Agnes est un peu brusque, Tess prudente, réfléchie, une opposition qu’il n’est pas systématiquement facile à naviguer. La rousse se laisse cependant guider vers un endroit plus calme, toujours un peu anxieuse à l’idée d’entendre les explications de son amie d’enfance. Même si Agnes n’a pas grand chose à se reprocher en réalité, elle était toutefois bien plus à l’aise avec l’idée de feindre l’indifférence, l’esprit occupé par le divorce d’Harry qu’elle aime secrètement depuis des années, les broutilles de son quotidien à cent à l’heure…

Tess évoque cependant sa conversation avec Vera et Agnes hoche doucement la tête, pour l’encourager, ne voyant pas vraiment ce qu’elle peut ajouter de plus, si des excuses doivent être présentées. Elle ne peut pas en avoir l’initiative à la place de Tess, cela va sans dire... Et pourtant, la neurochirurgienne semble attendre une réaction de sa part. Agnes laisse s’écouler quelques secondes avant de répondre puisque visiblement, c’est à elle de se lancer la première. Agnes aussi a eu une conversation avec Vera, Vera qui a tenté d’apaiser les choses, de lui faire entendre les regrets de Tess. Elle aimerait pourtant les entendre de sa bouche de la concernée, pour la comédienne ce serait la moindre des choses.

- J’imagine que tu as du te rendre compte dans la douleur du genre de personne avec laquelle tu avais affaire ?

Une pointe d’acidité perce à travers les paroles d’Agnes, mais la comédienne a promis à Vera de faire un effort, de laisser à Tess l’occasion de s’expliquer sans se braquer des leurs premières interactions, un défaut que beaucoup pourraient lui reprocher. Pour ne pas rester sur cette pique, Agnes, reprend la parole.

- Il utilise les gens, et lorsqu’il n’a plus besoin d’eux, il trouve d’autres personnes à qui jouer la même scène et ce, inlassablement. Ce n’est jamais de sa faute après tout et les gens n’ont pas de mal à le croire pour une raison qui m’échappe… Moi aussi je suis désolée de la tournure des choses Tess, mais c’était il y a des années, et ce qui est fait et fait ?

Shawn était un narcissique, avec une vie pathétique sous bien des aspects, une mère instable qui n’a pas su le protéger dans ses années les plus vulnérables, de l’argent pour ajouter une couche d’artificialité supplémentaire et supposée dissimuler ce qui pourrissait en dessous depuis des années. Agnes de son côté s’est accrochée à cet ami d’enfance qui venait se réfugier chez ses parents lorsque sa mère perdait les pedales. Elle s’est imaginé bien stupidement qu’elle pourrait compenser les traumatismes et les abus, qu’il pouvait subir en lui témoignant un amour sans condition, une indulgence alimentée par les moments de clairvoyance de Shawn sur son propre comportement, mais aussi les rares bons moments, trop facilement idéalisés par une personne qui voudrait s’y accrocher. Agnes s’est bercée d’illusion la première, avant de réaliser dans la douleur que Shawn cherchait un exutoire plutôt qu’une aide quelconque de sa part. Certaines blessures ne guérissent jamais et il n’est pas toujours possible de réparer quelque de brisé. Ce fut une leçon difficile à retenir pour la jeune femme optimiste et idéaliste qu’était Agnes dans ses jeunes années, mais elle en est ressortie plus forte, en tout cas, l’actrice en est convaincue. Si elle peut comprendre que Tess se soit laissée avoir par le numéro de Shawn dont tout le lycée connaissait l’histoire compliquée et tragique, elle s’est retrouvée seule et isolée par toute cette affaire.

- Je n’ai pas envie de revisiter cette partie de ma vie, les choses se sont arrangées pour moi, tout va bien aujourd’hui. Je fais un travail que j’aime, je suis entourée de personnes qui m’acceptent telle que je suis, c’est plus facile pour moi de me concentrer sur tout cela, tu me connais je préfère aller de l’avant, c’est ma façon à moi de me protéger. Je suis contente de que tu te sois débarrassée de lui cela dit, mieux vaut tard que j’aimais…
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